Relativement proche du carrefour international de Londres, le Pays de Galles partage de nombreuses fraternités culturelles avec la Bretagne des rivages méridionaux de la Manche. A ce titre , le Pays de Galles s’est parfaitement adapté à d’autres formes de tourisme que celles imposées par l’industrie d’un secteur qui aujourd’hui se remet en question. Profitant de l’autonomie accordée par la “devolution” depuis la création de son propre parlement, le Pays de Galles avance à grande allure vers une forme d’économie touristique alternative, évidemment tournée vers l’écotourisme. Lors d’un récent débat à l’Assemblée Galloise, le ministre du Patrimoine Rhodri Glyn Thomas a mis en avant l’importance du développement durable dans l’économie touristique. Selon lui, « le tourisme, plus que n’importe quelle autre industrie, se doit d’intégrer l’environnement naturel dans son développement. Pour que le tourisme prospère, il est essentiel que nous protégions et que nous mettions en valeur nos atouts uniques. Reconnaître le potentiel de notre environnement sera toujours une priorité dans le développement du tourisme. Afin que celui-ci soit durable, l’impact des visiteurs sur l’environnement doit être bien géré pour le bien être des générations à venir. Il ne suffit pas d’être « vert » ; l’éco-tourisme implique de reconnaître les besoins et la qualité de vie des communautés locales, de mettre en valeur et de respecter la culture et les traditions populaires, de contribuer à l’économie locale et finalement de minimiser les dégâts causés à l’environnement. » Le site YouVox, sous la plume de Valérie le Boudec, fait un tour d’horizon de quelques lieux d’accueil résolument tournés vers une pratique vertueuse du tourisme : le centre de vacances BlueStone, l’agence ecoretreats qui organise des séjours en yourte, un camping d’architecte soigneusement intégré à son environnement, ou encore un moulin à vent reconverti en hotel bio.