7 titres, dont certains qui me sont revenus par hasard (ah, la lecture aléatoire...).
Tool - Parabola
Je les ai adorés en concert, peut-être grâce à la dimension visuelle et l'aspect très carré de la prestation du groupe, quasi mathématique. En tout cas, j'ai une certaine retenue à l'idée de réécouter les disques, "Parabola" m'a toujours plu, il faudrait que j'aille plus loin désormais.
Emily Loizeau - Voilà pourquoi
La jeune française a été une des belles réussites pour Fargo l'an passé, entre récompenses et succès public. Je l'ai vue pour la première fois avant un concert d'Andrew Bird à Bordeaux, et elle avait déjà cet univers un peu absurde. Et c'est une des rares chanteuses françaises que j'apprécie, son humour et son côté décalé y étant pour beaucoup.
Sunday Drivers - On my Mind
Les Espagnols ont eu un peu de succès avec ce titre, efficace ritournelle rock mâtinée de pop 60's qui marche bien, à défaut d'être renversante. Souvenir affreux d'un concert à Bordeaux, devant une salle vide aux 3/4 et presque hostile...
Ben Weaver - Sara
Le prolifique Américain a sorti l'an passé son 5ème disque, ce qui est très honorable quand on a seulement 27 ans. Ses premiers disques sont sortis regroupés en un seul chez Fargo, ce qui permet de voir qu'il avait déjà du talent même jeune.
Christian Kjellvander - Words in the Wires
La Scandinavie est une région très à la mode en ce moment, au moins sur le plan littéraire, mais elle comporte de très bons musiciens aussi. Abba est bien loin, et le climat se prête sans doute mieux au folk doux de Christian Kjellvander, lui aussi distribué (au départ au moins) par Fargo.
Jesse Sykes & The Sweet Hereafter - Troubled Soul
L'artiste est elle aussi sur Fargo (encore, et oui) et évolue dans des eaux folk très sombres, désertiques. Elle donne vie à son univers d'une voix très grave, ou plutôt abîmée : en tout cas, sa voix est très particulière et joue un grand rôle dans le climat qui se dégage de ses compositions.
David Bowie - Space Oddity
En attendant que la reprise par Cat Power paraisse dans son intégralité (il y en a un extrait dans une pub US), voici la version originale qui n'a pas pris une ride (et dans le film québécois C.R.A.Z.Y. le héros principal l'écoute en boucle...).