Clone Wars
Sympa tout plein, dynamique comme il faut, bourré de scènes d'actions, mais on ne voit vraiment pas l'utilité.
Surtout que Clone Wars, c'est déjà une série animée autrement plus réussie, que l'imagerie de synthèse ici présente n'a rien à faire sur un écran de cinéma (surtout si l'on compare à, hum, disons Wall-E, ouch), que les seules innovations sont des remix des thèmes starwarsiens plaisants mais qui feront hurler les fans, et une padawan irritable au possible, réhabilitant du même coup Jar Jar Binks et les Ewoks.
(Bon, ok pour les Ewoks, je suis de mauvaise foi, ils sont trop mignons)
Alors tout ça, c'est bien gentil, mais va falloir passer à autre chose maintenant, hein.
Faubour 36
Le réalisateur des Choristes continue sur sa lancée de films sortis tout droits d'une publicité Herta, avec toujours autant de chansons de l'entre guerre, mais en soignant plus ici son histoire, et surtout son visuel.
Son Paris de 1936 est réaliste et très réussi, et l'on ne s'ennuie que peu devant ces chômeurs et leur cabaret, notamment grâce à la reconstitution d'une époque troublée, partagée entre les avancées sociales et la réalité des rues, avec pour toile de fond la montée du fascisme.
Les acteurs jouent sur leur fond de commerce et c'est surtout la nouvelle venue, Nora Arnezeder, véritable révélation du film, qui ravage tout sur son passage.
Pour la deuxième fois du week end, je suis amoureux.