Saloperies de chiards.
Ça pue, ça beugle, et ça nous pourri la vie pendant au moins 18 ans.
Et quand on a même pas depassé le quart de siècle et qu'on est interessé que par le cocktail des 3 B (bière/baise/bédo), ça peut franchement nous flanquer en l'air tout ces beaux projets.
Voici donc le dernier né (on est en petite forme aujourd'hui) du réalisateur de 40 ans, toujours puceau, déja hilarant plaidoyer pour la responsabilisation des geeks en tout genre. S'il oublie au passage les gags gras de son prédécesseur, celui ci n'oublie pas d'en être franchement drôle, et plus étonnant, touchant.
Dès lors la personnification réussie et une cohorte de bons mots hilarants, gorgés de références et de pop culture, rendent le film et ses protagonistes terriblement attachants, ce qui surpasse de loin le reste du troupeau des comédies américaines. Car la marque de fabrique de Judd Apatow (en réalisateur comme en producteur), est d'arriver à faire vivre des personnages au départ stéréotypés pour ne plus réussir à les quitter à la fin de la séance (ça et Katherine Heigl).
Partagé entre le spleen et la comédie pure, le film est donc une réussite, lorgnant pas loin de la belle époque de John Hughes.
Sauf qu'au sortir de la séance, on prend peur.
Nous aussi il va aussi falloir mûrir. Devenir responsable. Vivre ailleurs. Avoir un appart. Un job chiant qui ne sert pas qu'à acheter des dvd. Devenir ami avec des vieux. Regarder des films français. Aimer Emmanuelle Devos. Voter Sarkozy.
Oh My God.