Comment un simple fil de coton (ou d’acrylique), blanc, noir, rouge peut-il ainsi s’imposer, déterminer l’espace, contrôler mon corps ? Pourquoi est-il impossible de rester indifférent face à ces installations ténues, minimes, fragiles, qu’un ciseau, une allumette, un coup de vent pourraient aisément détruire ?
Je ne connaissais pas Fred Sandback, et l’amie qui m’entraîna à la Galerie Nelson-Freeman (jusqu’au 12 septembre) me promit une découverte. C’est un héritier du minimalisme, qui va au delà, sculptant le vide, rendant les volumes transparents, et questionnant encore davantage le rapport entre le spectateur et la sculpture.
Photos provenant du site de la galerie.
1. Untitled (Polygon), 1975, Red acrylic yarn
2. Untitled (Sculptural Study, Cornered Construction), 1981/2008, Black acrylic yarn