Il fallait se lever tôt, très tôt, même. Bon, c'est certain, on aurait pu se coucher plus tôt, aussi, anticiper le décalage horaire, en plus.
Mais, au dernier moment, il y a toujours un truc qu'on a oublié de faire, ou de préparer, ou, ou, ou... enfin bref, la nuit fut courte.
Rendez-vous à Jarville à 4h45, pour le départ du bus. C'était bien précisé : "L'autobus partira à 5 heures et n'attendra pas les retardataires qui seront obligés de se rendre directement à PARIS." Pas de problème, nous sommes montés dans le bus à 4h44. "C'est bon, non ?", mais non, on s'est ramassé une (plusieurs ?) réflexion(s), comme quoi nous étions les derniers. Oui, bon, il en faut bien, des derniers [comme des premiers, en toute logique] du moment qu'ils sont à l'heure...
Ça donne envie d'aller se recoucher, non ? Non, non, je plaisante, bien sûr. Du coup, le bus est parti en avance. Arrivée prévue à Roissy (325 km) vers 10h, avec un petit arrêt à Sommesous.
Lundi 12 mai : lundi de Pentecôte... c'est de nouveau férié, les conversations sur le sujet vont bon train, puis s'estompent peu à peu. Beaucoup d'entre nous commencent à somnoler et à rêver de grands espaces (encore) lointains.
Ah, Roissy, déjà ! C'est où ? Terminal E, c'est là, c'est là, chauffeur, stop ! Bon, ensuite, il faut réussir à entrer en passant les portes à tambour, ce qui ne semble pas si simple... Mais on a le temps, l'embarquement est prévu à 13h15, et l'arrivée à Los Angeles à 15h45. Oui, on n'oublie pas, à partir de maintenant : il y a 9 heures de décalage, le vol dure 11 heures, tout de même.
Enregistrement des bagages, contrôle des passeports et des personnes : tout se passe bien, globalement. Il n'y a plus qu'à attendre...