God bless America

Publié le 01 septembre 2008 par Winston

La fixation je n’ose dire masturbatoire dont Barack Obama est l’objet dans les médias et dans une partie de l’opinion publique est proprement stupéfiante.

Il y a plusieurs raisons à cette obamamania. Tout d’abord, il est simplement l’adversaire de George Lucifer Bush, ce grand méchant qui va manquer à beaucoup dès la fin de cette année. Barack Obama, parce que Démocrate, serait aussi censé représenter des Etats-Unis d’Amérique doux et gentils, affables, le cœur sur la main et à l’écoute des préoccupations des Européens et même des Suisses. Barack Obama est vu comme quelqu’un de rassurant, c’est une obamaman en quelque sorte.

Or, il n’y a pas besoin s’être un expert de la politique américaine pour savoir que, dirigés par une administration démocrate ou par une administration républicaine, les Etats-Unis d’Amérique ne poursuivent qu’un but en politique étrangère : la défense des intérêts des Etats-Unis d’Amérique, et ils ont bien raison. Si d’aventure le candidat démocrate était élu, les obamamamanes iront de désillusions en désillusions. Croire que Barack Obama prendra les zéropéens plus au sérieux que George Bush ou John McCain est une profonde naïveté. Je soupçonne même les obamophiles de croire que la victoire de leur poulain serait la promesse d’Etats-Unis plus faibles. Profonde stupidité les Etats-Unis sont là encore pour longtemps car contrairement au Zéropaland ils veulent que l’avenir leur appartienne et il leur appartiendra encore longtemps, tenez-vous le pour dit.

Reste l’argument de la couleur de la peau du candidat démocrate. L’extase semble saisir les commentateurs lorsqu’ils voient en Barack Obama le premier président noir des USA. Je n’ose croire que les obamaniaques voient dans la couleur de leur idole la garantie de la bonté de ce dernier. Ce serait le considérer bon car noir et voir en lui le bon sauvage rédempteur des péchés des vilains blancs… Non, ceci ne tient pas car si Condie Rice se présente dans quatre ans, nous verrons qu’elle sera stigmatisée comme une méchante et vilaine bushienne bien qu’elle réunirait deux avantages comparatifs à première vue essentiels en politique aujourd’hui : être femme et noire.

Plus largement, et chez nous aussi, on constate d’ailleurs que d’être femme ou noir ou les deux à la fois ne suffit pas pour plaire en politique car il faut encore montrer patte blanche, c'est-à-dire être dans le camp du Bien et du Progrès.

Mais de toute façon ces considérations n’ont aucun intérêt car c’est John McCain qui gagnera. Na et poil au bama!

God bless America 

W.