“Il y a du grabuge en perspective parce que le capitalisme et les capitalistes français sont en train de craquer. Ce qu’il leur faudrait, c’est une bonne vieille révolution. Pour nous autres révolutionnaires, les conditions sont réunies pour l’action. (…) Ca pètera dans un mois, dans un an, d’ici 2012 en tout cas. On fera tout pour ça et on sera là.” (Source : Causeur.fr ).
Voici ce que déclarait récemment dans un meeting de son NPA (Nouveau parti Anticapitaliste) Alain Besancenot, le plus people des révolutionnaires déguisés en facteurs. Son compère, le pseudo-paysan José Bovidé a dû en tortiller d’aise ses moustaches.
Ce qu’il y a de touchant avec les gauchistes c’est qu’ils n’ont toujours pas compris que la révolution était déjà faite. Ce monde capitaliste et « ultralibéral » qu’ils veulent faire péter, c’est le leur, c’est celui qu’ils ont contribué à construire – ou plutôt à détruire – depuis des décennies, ça a déjà pété depuis longtemps et tout a déjà été révolutionné.
Bon, on ne sait jamais, on peut toujours rêver, ça peut bien repéter un jour, on aurait rien contre d’ailleurs, mais les Besancenot et compagnie risqueraient d’avoir de mauvaises surprises, ce ne seraient peut-être pas les têtes auxquelles ils pensent qui se retrouveraient au bout d’une pique... Bah ! Le petit facteur pourra toujours aller se réfugier chez son copain Drucker.
W.