La bonne fortune inégalée que procure la Loi

Par Nichiren
Nichiren écrivit cette lettre en 1279, en réponse au seigneur Nishiyama. Vol VII p 203 (G.Z. p 1474).
Je n'en publie qu'un extrait, mais le sens du texte reste conservé.
"J'ai bien reçu d'abord cent pousses de bambou, puis vingt autres que vous m'avez fait parvenir.
Il est dit dans le 7ème volume du Sûtra du Lotus : "Même si une personne remplissait un système majeur de mondes des sept sortes de trésor pour en faire don au Bouddha, aux grands bodhisattvas, aux pratyekabudha ou aux ahrat, les bienfaits que cette personne obtiendraient ne pourraient pas égaler ceux que procure l'acceptation et la pratique de ce Sûtra du Lotus, ne serait-ce que d'une strophe de quatre lignes ! Cette dernière attitude est, de toutes, celle qui apporte le plus grand nombre de bienfaits." (chap 23). A propos de ce passage, on lit dans le 10ème volume du Hokke mongu : "L"affirmation que le don de sept trésors aux personnes des quatre Nobles Etats n'égale pas la pratique d'une seule strophe (du Sûtra du Lotus), s'explique par le fait que la Loi est le maître de ces sages. Rien n'est supérieur à la Loi por la capacité de faire naître, de nourrir, d'amener à maturité et de faire propspérer. Par conséquent, la personne est de moindre importance que la Loi qui es suprême". Dans le 10ème volume du Hokke mongu ki, ce passage est commenté de la manière suivante : "On peut comparer cela à des parents qui accorde immanquablement à leusrs enfants quatre formes de protection. "Faure naître", c'est faire apparaître le désir de rechercher la voie par le pouvoir de la Loi. "Nourrir", c'est inciter à pratiquer la Loi du début jusq'à la fin. "Amener à maturité", c'est permettre de récolter le fruit suprême de la boddhéité; Et "Faire propspérer", c'est apparaître sous diverses formes dans le monde phénoménal pour sauver les autres. Même si c'est quatre étapes son distinctes, toutes découlent de la Loi."
Voilà le sens de ce passage du Sûtra du Lotus et des commentaires de T'ien-t'ai et de Miaolo : accepter et garder, protéger et croire, ne serait-ce que dans une strophe du Sûtra du Lotus, est encore plus bénéfique que de faire des dons à tous les êtres vivants, des offrande aux arhat, ou même d'offrir à tous les bouddhas assez des sept tréors pour emplir la totalité d'un sysyème majeur de mondes.
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Avec mon profond respect,
Nichiren.