Force est de constater que la direction de Libé n’a pas été insensible à nos arguments ni à la pétition.
Le coût médiatique de cet arrêt et de la mobilisation de la blogosphère orléanaise et bien au-delà auraient été nettement plus dommageables pour la notoriété de Libération que le déficit dont il était argué. Et dont tout le monde d’ailleurs doutait de la réalité exacte. La fréquentation et le nombre de commentaires sous chaque article témoignaient à l’envie de l’activité générée par le site. Que cela ne se traduise pas sous forme sonnante et trébuchante est une chose, l’intérêt journalistique due essentiellement au talent de l’excellent Mourad Guichard semble quand même ! l’élément le plus important d’un… journal.
Libé-Orléans qui concerne les 275 000 habitants de l’AglO, ne pourrait en effet se prévaloir de la même surface médiatique que des mégapoles telles que Lyon ou Marseille (qui en outre couvre également la Corse… c’est dire qu’en ce moment, avec l’affaire de la villa de Christian Clavier “occupée” symboliquement par les indépendantistes, les articles de Libé-Marseille & Aix, doivent être consultés par de nombreux lecteurs… dont moi).
J’ai déjà eu l’occasion à deux reprises, ici et là, de dire combien Libé-Orléans jouait un grand rôle dans le pluralisme de l’info qui manque cruellement à Orléans. C’était déjà vrai dans le passé mais rien n’a été amélioré depuis 1983 date à laquelle j’ai quitté Saint-Jean de la Ruelle pour m’installer à Montmorency.
S’il en est un qui doit vraiment tirer la gueule ce soir, c’est bien le maire d’Orléans, Serge Grouard qui se félicitait de voir disparaître un titre où l’on ne lui passait ni la soupe ni la pommade dans le dos et ne l’avait pas envoyé dire, refusant de signer la pétition pour un journal qui le critique.
Chapeau pour sa conception de la démocratie… Il est tout à fait à sa place à l’UM/Posture !