Cendrillon ! Cendrillon ! la chambre est toute noire ;
Laisse glisser ton dé du bout de ton doigt las,
Tu n'y vois plus, son fil chemine de mémoire,
Pique-moi ton aiguille au bord du canevas.
Roule tes échevaux, et, repoussant ta chaise,
Viens te mettre à genoux pour te chauffer les mains
Devant les champs de l'âtre, où, dolente, la braise
Berce d'ardents pays murmurants et lointains.
Vois, les esprits du feu font et défont leurs villes
Et leurs châteaux plaintifs derrière les chenets.
Regarde, les yeux lents et le coeur immobile,
Se quereller les pieds de flammes de follets.
L'âtre - écoute - bruit de choses erronnées
- Dehors le brouillard sourd étouffe les maisons -
C'est l'heure. Ecoute,…