Jeremy dumont directeur de pourquoi tu cours : Faire travailler les gens ensemble autour d'une idée.

Par Levidepoches

    

Le monde change plus vite que la pensée. Les dirigeants de marque, les agences de communication, les créatifs sont entrés dans une course folle pour concilier données divergentes et maîtriser la complexité.

Dans les entreprises, pour dégager plus de profit à court terme, les actifs immatériels des marques est sur-exploitées. Entre l’objectivement quantifiable et l’intangible valeur ajoutée, une matière noire prend forme dont la valorisation dépend du bon vouloir des « consommateurs » et des marchés financiers, et de toutes les autres parties prenantes.

Les dirigeants d’entreprises doivent réussir “ici et maintenant, avec chacun”.
C’est à eux de reprendre en main leurs marques et d’identifier LE projet de marque fédérateur des individus à l’interne et à l’externe qui permettra le développement de l’entreprise et de ses prestataires. Sans « big ideas transversales », la nécessaire maîtrise des coûts et la mesure de l’efficacité prendra le pas sur l’indispensable innovation.

Les groupes industriels et commerciaux doivent repenser uniformément leurs rapports qualité/prix en fonction des spécificités de chaque pays et de chaque catégorie de consommateurs.
Les frontières n’étant plus étanches, les marques, les produits, les prix discordants introduisent le doute chez les consommateurs.

Le consommateur tel que nous l’envisagions, n’existe plus.
Un nouvel individu émerge en dehors des cadres conventionnels.
Il ne peut plus être standardisé dans des typologies marketing, ni regroupé arbitrairement dans des catégories statistiques ou des tribus. Paradoxal, il fait tout et son contraire selon le contexte et le moment.
Le mass marketing semble lui aussi révolu… mais comment dégager une offre personnalisée ?

La communication est devenue bilatérale.
Le Web 2.0 et les NTIC promeuvent une nouvelle « façon d’être » : la liberté d’expression, le partage, l’autonomie, la transparence, le dialogue, le communautarisme, le volontarisme.
La marque doit « s’ouvrir et entrer en relation »…mais qu’elles sont les nouvelles modalités et jusqu’ou aller et avec qui ?

Tout est devenu media, même le hors media et les individus eux même. Les medias les plus qualitatifs, les mieux ciblés, qui permettent la plus grande interaction, sont les moins coûteux et le plus immédiats. C’est eux qui sont privilégiés : internet, téléphonie, évènementiel. Les autres doivent s'adapter et se repositionner « avec les autres ».

Le monde de la création est sur le devant de la scène :

- Toute l'industrie se tourne vers les créatifs (innovation à travers le design, differenciation par la communication...), beaucoup de monde se tourne vers ces métiers devenus plus séduisants
- Les nouveaux moyens de communication, techniques, matériaux rouvrent de nouvelles perspectives à la création : interactivité, temporalité, virtualisation...
- De nouveaux métiers émergent dans chaque branche pour faciliter la rencontre avec les meneurs de projets et les créatifs : des consultants, des agents, des coordinateurs
- La frontière entre l'art et le commerce redevient plus fine mais les rapports restent tendus ("contre le démon marketing et le pouvoir de l'argent castrateur")
- Les jeunes talents n'ont plus besoin de suivre un parcours obligé pour être reconnus, et tout est a leur portée de main
- les créatifs s'organisent en petites équipes ou en collectifs, les grandes structures souffrent et ont du mal à s'adapter

Jeremy dumont directeur de pourquoi tu cours
Faire travailler les gens ensemble autour d'une idée.