La Ballade du café triste - Carson McCullers

Par Zorglub

Présentation de l’éditeur :
"Dans sa vie comme dans son œuvre, c’est le même besoin effréné d’amour que l’on trouve, la même obsession de cette musique à travers laquelle les êtres croient se réconcilier avec eux-mêmes. Et l’on est frappé surtout par la recherche tenace de contacts humains, réduits aux rencontres de hasard dans les petits bars où l’alcool réchauffe le corps et l’âme, efface la douleur du monde et rend Dieu superflu…
Bref soulagement puisque la solitude revient. Cette solitude que Carson McCullers et chacune de ses créatures cherchent à fuir mais qu’elles finissent toutes par choisir, comme un privilège ou un moindre mal. Car, on le sait, il y aura toujours de la solitude pour ceux qui en sont dignes."

Recueil de nouvelles qui vaut surtout pour "La ballade du café triste" (microcosme humain dans une Amérique profonde) et "Un problème familial". Je n’ai pas accroché plus que ça. Même si Carson McCullers sait très vite poser un décor et des personnages, son écriture n’est peut être pas adaptée à la nouvelle (forme trop courte par rapport au roman). Dans "Le coeur est un chasseur solitaire", on prenait le temps de "rentrer" dans les personnages, dans l’histoire, dans l’interaction entre les personnages, de s’identifier. Dans la nouvelle, on y rentre très vite et à peine commence-t-on à s’intéresser aux personnages que tout est déjà fini.

«[…] Plutôt que d’affronter la terreur de vivre seul, il vaut mieux accueillir chez vous votre plus mortel ennemi.» p.92

Editions  LGF / Livre de Poche - 188 pages


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