« Ma chair tremble de la crainte de Toi… » - Eloul !
Dans les générations précédentes, on connaissait la signification redoutable du mois d’Eloul, au point qu’il suffisait d’entendre proclamer l’« arrivée du mois » par le ‘hazan pour que tout le monde soit déjà saisi de crainte et se soucie d’améliorer ses actes. Nous aussi, nous devons nous éveiller de la somnolence de l’époque et profiter de ce mois pour nous élever et nous rapprocher du Créateur du monde. Que la crainte nous habite lorsque nous nous rendons compte que les jours du jugement s’approchent ! La signification capitale du mois d’Eloul nous est donnée à comprendre par la parabole suivante :
Un jour, l’un des soldats de Nicolas a vu un homme ivre au milieu de la nuit, et lui a demandé son identité. L’ivrogne n’a pas réagi à l’interpellation et n’a pas donné son identité. Le soldat a de nouveau interpellé l’homme et lui a demandé de s’identifier, et cette fois aussi cet appel est resté sans réponse. La troisième fois, le soldat a crié : « Je suis un soldat du roi Nicolas et je vous ordonne de vous identifier. » Lorsque l’homme ne l’a pas fait non plus cette fois-là, le soldat a tiré et il a été blessé. Quand les deux ont été appelés en jugement, l’ivrogne parce qu’il n’avait pas répondu à l’interpellation et le soldat parce qu’il avait blessé quelqu’un, le blessé a plaidé ainsi : « Pourquoi a-t-il tiré sur moi ? » Quand le soldat a répondu qu’il l’avait fait parce qu’il avait refusé de s’identifier, l’homme s’est écrié : « Vous avez bien vu que j’oscillais comme un homme ivre ! » Le soldat a dit : « Quand il entend le nom de Nicolas, même un ivrogne doit redevenir sobre. »
Le monde dit à ce propos : quand on entend la voix qui proclame « Eloul », tout homme doit sortir de son ivresse et revenir à Hachem, car notre D. est miséricordieux et prompt au pardon.
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