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Une division mythique de la NFL qui a perdu des plumes ces dernières années et qui vient de perdre une de ses plus grandes vedettes ces dernières semaines. Mais heureusement, de nouvelles têtes cognent à la porte du succès…Et les oiseaux chantent le retour du football sur tous les toits de Chicago, Green Bay, Détroit et du Minnesota…
Packers de Green Bay
Nous ne reviendrons pas sur la saga Brett Favre, on en a amplement parlé. Car oui Brett est parti, mais n’oublions pas qu’il laisse (pour une deuxième fois) une équipe en pleine progression qui pourraient avoir autant sinon plus de succès que sous son égide l’an dernier.
L’attaque
Aaron Rodgers aura plusieurs millions de tonne de pression sur les épaules lorsque les Packers affronteront les Vikings le 8 septembre lors du Monday Night. On n’en sait pas trop sur lui mais il a très bien paru lors des matches pré-saisons. Les statistiques après 3 saisons comme backup de Favre indiquent ceci: En 7 matches : 35/59; 59,3%; 329 verges; 1 touches, 1 interception. Impossible de déduire quoi que ce soit avec des chiffres comme ça. On peut juste dire que Rodgers a été « formé » par Jeff Tedford, le coach des Golden Bears de l’Université de Californie. Le monsieur nous a offert également Kyle Boller, Akili Smith et Joey Harrington. On est donc en droit d’être méfiant envers Aaron. Mais au moins il sera excessivement bien entouré. Sinon, Brian Brohm pourrait prendre le relais. Les observateurs ne s’entendent pas sur les qualités réels de Brohm mais on peut penser que c’est peut-être lui finalement le vrai quart d’avenir pour les Packers.
Le jeu au sol des Packers, malgré les prouesses de Ryan Grant, ne s’est classé que 21ième dans la ligue l’an dernier. Grant s’est vu offrir une prolongation de contrat de 4 ans qu’il s’est bien sûr empressé d’accepter. Voulant certainement protéger leur investissement, les Packers ont déjà annoncé qu’il aimerait impliquer d’avantage Brandon Jackson question d’enlever un peu de pression sur les épaules de Grant. Jackson n’a rien cassé à sa saison recrue mais le deuxième choix des Packers en 2007 a connu un bon camp et il est une menace plus intéressante comme receveur que Grant.
La ligne à l’attaque est grandement responsable de la 21ième position par la course des Packers l’an dernier. Dominante sur la protection du quart, elle a montré des signes de faiblesse pour ce qui est du jeu au sol. On espère que le front 5 va s’améliorer à ce chapitre. On retrouve donc une ligne inchangée avec les T Chad Clifton et Mark Tauscher (sûrement le meilleur duo de tackles de la ligue) , les gardes Jason Spitz Daryn Colledge et le centre Scott Wells. Le retour des 5 lascars va profiter à Rodgers et aux receveurs de passes des Packers qui sont la véritable force de l’attaque du Green Bay. Donald Driver, Greg Jennings et James Jones, on parle ici d’un très très solide trio. D’ailleurs, la qualité du trio n’est pas étrangère au fait que les Packers ont été les meneurs pour les yards after the catch (51% du total des verges par la passe). Jennings est un champion à ce chapitre et il est clairement le successeur éventuel de Driver comme go-to-guy. Le trio est complété par le deuxième choix de cette année Jordee Nelson et Ruvell Martin. Donald Lee est excellent à la position de TE.
La défensive
La ligne défensive des Packers est extrêmement solide et constitue la force de la défense wisconsine. Aaron Kampman (64 tackles, 12 sacs) est possiblement le meilleur DE de la ligue. Il est appuyé par Cullen Jenins et Kabeer Gbaja-Biamila, un excellent run-stuffer. L’intérieur de la ligne pourrait se ressentir du départ pour Cleveland de Corey Williams et les Packers espère que Ryan Pickett et Johnny Jolly prendront le relais.
Les linebackers ne sont pas piqués des vers non plus avec les Nick Barnett et le troisième année A.J Hawk. Il a connu une baisse de régime l’an dernier mais il a tous les outils pour devenir un joueur dominant cette saison. Le reste de la brigade est complétée par Brady Poppinga et l’agent libre Brandon Chillar.
Les CB Al Harris et Charles Woodson ont fait énormément de couvertures homme à homme mais comme Woodson est vieillissant (34 ans en décembre), le coordonnateur défensif Bob Sanders devra ajuster le tir cette saison puisque les backups Jarrett Bush et Tramon Williams ne sont pas prêts pour ce type d’assignation. On devra donc compter un peu plus sur les safeties mais c’est loin d’être un problème dans la mesure où Green Bay peut compter sur deux excellents spécimens avec Nick Collins et Atari Bigby.
Les impondérables
Évidemment, le principal impondérable est bien sûr la tenue d’Aaron Rodgers. Même s’il semble équipé pour faire le travail, c’est carrément sur le plan mental que se jouera la saison de Rodgers. Il a énormément de pression et de succéder à un joueur comme Favre constitue toujours un risque pour n’importe lequel jeune joueur aussi doué soit il. Et on doit ajouter quand même quelques inquiétudes sur la durabilité de Rodgers…
On prédit aux Packers un 10-6 dans la mesure où Rodgers se montre à la hauteur.
Vikings du Minnesota
L’arrivée d’Adrian Peterson a complètement transformé l’attaque du Minnesota. Déjà doté d’une excellente défensive contre la course, la présence de Peterson permet d’enlever beaucoup de pression sur les frêles épaules de Tavaris Jackson.
L’attaque
Tavaris Jackson en sera à sa deuxième saison et les Vikings espère que tout se passera bien. Ils n’ont rien fait pour amener de la profondeur à la position et semble faire confiance au deuxième choix de l’équipe en 2006. Malgré une fiche de 8-4 l’an dernier, Jackson demeure un gros point d’interrogation. Jackson a quand même des qualités, particulièrement à titre de scrambler mais le West Cost offense de Brad Childress demande surtout un quart qui reste dans la poche protectrice et qui démontre de la précision, deux choses qui ont fait défaut à Jackson l’an dernier. Considérant que le Minnesota offrait peu de cibles de choix à Jackson, on est allé cherché le transfuge Bernard Berrian des Bears. Berrian est un receveur intéressant même s’il a démontré au cours de sa courte carrière qu’il n’avait pas toujours les mains les plus sûres. Le reste des receveurs est encore assez faible avec Bobby Wade et Korren Robinson. La seule éclaircie pourrait venir du sophomore Sydney Rice qui bien qu’encore rude (raw), possède néanmoins de bien belles qualités.
On comprend donc que les Vikings vont probablement beaucoup courir encore cette saison, eux qui comptent quand même sur le meilleur duo de RB de la ligue. Adrian Peterson a connu l’an dernier la meilleur saison pour une recrue dans l’histoire de la ligue à sa position. Il sera difficile de répéter les mêmes statistiques cette saison mais reste que les Vikings sont vraiment en voiture avec AP. Et ils peuvent compter en plus sur la présence du vétéran Chester Taylor et du FB Thomas Tapeh qui arrive des Eagles.
Le côté gauche de la ligne à l’attaque constitué de Steve Hutchinson et Bryant McKinnie y est pour beaucoup dans les succès des Vikings à courir à tous vents (AP a une moyenne de 6,3 verges par course à gauche et Taylor, 5,3). Matt Birk est au centre mais son contrat expire à la fin de la saison et les Vikings ont déjà trouvé son remplaçant en repêchant John Sullivan. Le côté droit est solide avec les Anthony Ferrera et Ryan Cook.
La défensive
La ligne des Vikings a été dominante l’an dernier, ce qui permis au Minnesota d’être numéro uno contre la course. On remercie donc l’intérieur de la ligne constitué des Pat Williams, Kenderick Allen, Fred Evans et surtout du sympathique Kevin Williams. Les Vikes ont amené du renfort avec la signature d’Ellis Wyms du Seattle. Étant donné que les Vikings étaient trop fort contre la course, les équipes adverses ont tout simplement passé le ballon pour un total de 646 passes l’an dernier, un sommet dans la ligue. C’est pourquoi les Vikings sont allé chercher le joyaux défensif des Chiefs Jared Allen. Le DE est un spécialiste contre la passe et sera secondé par Ray Edwards, qui a sa troisième année, prédit déjà qu’il battra le record de Michael Strahan pour les sacks du quart. On lui souhaite bonne chance.
Les linebackers des Vikings profitent du travail de la ligne et bien qu’il n’y ait pas de grandes vedettes au sein de l’unité, on parle quand même d’une brigade compétente composée de E.J. Henderson, Ben Leber et Chad Greenway.
La tertiaire bénéficiera de l’arrivée d’un autre gros nom en la personne de Madieu Williams des Bengals. Ralenti par une blessure l’an dernier, le safety devient de facto le pilier de l’unité en compagnie du vieillissant Darren Sharper (33 ans). Ça pourrait être la dernière saison de Sharper au Minnesota puisque les Vikings ont repêché en deuxième ronde le très prometteur Tyrell Johnson. Au poste de CB, les Vikes comptent sur l’excellent Antoine Winfield qui joue un rôle important contre le jeu au sol. On espère qu’il restera en santé puisqu’il a quand même manqué 6 matches l’an passé. De l’autre côté on retrouve le solide Cedric Griffin qui en sera à sa troisième saison. La brigade de CB est complétée par Marcus McCauley et Charles Gordon.
Les impondérables.
Évidemment, la tenue de Tavaris Jackson reste l’ultime impondérable de cette équipe. Si le monsieur faillit à la tâche, les Vikes devront se tourner vers Gus Frertotte ou John Michael Booty, ce qu’on ne souhaite même pas à notre pire ennemi. L’autre impondérable constitue la tenue d’Adrian Peterson. Quand on regarde ses statistiques de l’an dernier, on se rend compte qu’au delà des gros matches de 150-200 verges qu’il a connut, AP a en a arraché lors des 4 derniers matches de son équipe. Des blessures sont venues le ralentir et avec son style de course, AP est effectivement susceptible d’être blessé…
Avec un calendrier abrupt pour ce qui est 5 premiers matches (Green Bay, Indy, Caroline, Tennessee et Nouvelle-Orléans), les Vikes n’ont pas une grosse marge de manœuvre en partant. On leur prédit quand même un 10-6 parce qu’on sent que Tavaris devrait éclore (dans une certaine mesure) cette année.
BEARS DE CHICAGO
Une ancienne grande équipe qui devient de plus en plus clownesque années après années…
L’attaque
Le téléroman des quarts est terminé pour l’instant alors que l’on sait que c’est Kyle Orton qui sera le partant. Comme dirait Charlie Brown : Good grief. On se demande bien pourquoi les Bears n’ont pas été plus inventifs question de solutionner le problème des quarts qui perdure depuis des lustres. Il faut dire que ce n’est pas le seul problème à régler du côté de l’attaque des Bears. Mais comme le quart est le joueur central de toute offensive, on se demande bien à quoi pense les Bears. Depuis son arrivée dans la ligue, Orton est au mieux, médiocre. On peut penser que le fait qu’il ait seulement 18 départs à son actif indique qu’il a encore peut-être un peu de upside…Sexy Rexy, avec 30 départs et une tonne d’interceptions est visiblement le plus fini des 2. Il sera donc le backup d’Orton mais on devrait le voir comme partant cette saison. Le troisième QB des Bears est un certain Caleb Hanie, un undraftee de 25 ans…On se passe de commentaire ici mais disons que l’état-major chicagolais dort au gaz…
Orton ne pourra pas compter sur une escouade de receveurs digne de ce nom. Rashied Davies, Devin Hester, Marty Booker, Brandon Lloyd, Mark Bradley et la recrue Earl Bennett se bousculeront pour capter les checkdown passes de 6 verges de Orton. On ne voudrait pas être un partisan des Bears pour rien au monde avec un bundle de clowns comme ça. Certains disent que Devin Hester est prêt à devenir un receveur digne de ce nom mais on en doute. Heureusement d’ailleurs que les Bears ont Hester sur les unités spéciales, ce qui permettra souvent de couper le terrain en deux et de laisser une chance à Orton d’avoir à peu près l’air, parfois, d’un vrai QB. Sinon, la force des receveurs des Bears pourrait venir des TE. Greg Olsen n’a pas connu une bonne saison recrue mais les Bears devraient l’impliquer plus dans les schèmes offensives. Mais la faiblesse de Olsen à offrir des blocs de qualité pourrait forcer Ron Turner à utiliser Desmond Clark qui est meilleur comme bloqueur mais bien ordinaire comme receveur.
Cedric Benson parti, on va donner le ballon très souvent cette saison au demi recrue Matt Forte. Le 2ième choix des Bears provenant de Tulane semble est promis à un bel avenir. Il n’a pas été dominant lors des matches pré-saison mais les Bears sont prêt à lui donner toutes les chances de devenir la pièce centrale du jeu au sol. Forte a vraiment torché les défensives adverses à sa dernière année universitaire, accumulant 2127 verges et 23 touchés. Il est dangereux également comme receveur. Les Bears ont finalement entre les mains tout un prospect qui pourrait redonner de la noblesse au jeu au sol après le fiasco Cedrick Benson. Forte sera seconder par le vétéran Adrien Peterson (surnommé le faux AP), Kevin Jones et Garrett Wolfe. L’addition de Jones pourrait être intéressante mais ça semble s’enligner pour que Forte soit le workhorse des Bears.
L’autre problème offensif des Bears se trouve sur la ligne à l’attaque. Outre la médiocrité de Benson l’an dernier, il faut certainement pointer du doigt les problèmes récurrents de la ligne à ouvrir des trous pour les demis. Les Bears se sont classé 30ième pour les gains au sol et ça ne devrait être guère mieux cette saison. La seule valeur sûre sur la ligne est le vétéran Olin Kreutz. Les Bears ont repêché en première ronde Chris Williams afin de renforcer la position de tackle. Mais Williams est blessé en plus d’être réputé pour exceller en pass protection alors ça ne règle pas le problème des Bears. Le reste de la ligne est composé des partants John St-Clair, John Tait, Roberto Garza, Terrence Metcalf. Tous ces joueurs seraient assurément des backups dans toutes les autres équipes de la ligue. La saison va être longue à Chicago quand les Bears auront le ballon.
La défensive
La ligne défensive espère pouvoir compter sur un Tommy Harris en santé (chose rare depuis trois ans) question d’avoir un des meilleurs joueurs de ligne de la ligue. Le nose tackle Dusty Dvorachek, s’il est en santé, devrait être aux côté d’Harris ce qui ferait tout un duo de studs. Sinon, ce sera Anthony Adams, moins explosif mais plus durable. Les DE partants seront composé de Adewale Ogunleye, Mark Anderson, Alex Brown, Israel Idonije (2ième choix l’an dernier) et du 3ième choix de cette année Marcus Harrison qui a besoin d’être poli avant de voir plus d’action.
La ligne secondaire est bien sûr dominé par le jeu de Brian Urlacher. Il a manqué le probowl l’an dernier mais a quand même connu une bonne saison (123 tackles, 5 sacks, 5 interceptions et 12 passes rabattues). Il a boudé le début des activités présaisons des Bears pour avoir un nouveau contrat et les Bears le lui ont donné (avaient-ils le choix?). Mais à 30 ans et avec de l’arthrite dans le dos, Urlacher a certainement ses meilleurs années derrière lui. Lance Briggs est un mongol et Hunter Hillenmeyer, quoi que peu flamboyant, est très efficace. On parle donc d’une excellente brigade.
La tertiaire des Bears aimerait compter sur un Mike Brown en santé mais ça semble impossible. Il a manqué 43 matches dans les 4 dernières saisons. C’est une moyenne de 10 matches par saison. Il a même dû consentir à restructurer son contrat à la baisse. Danieal Manning sera de retour au poste de free safety pour seconder (ou remplacer) Brown après avoir passé la dernière saison comme CB sans grand succès. Le SS Brandon McGowan est assuré d’être partant et semble vouloir devenir un stud player. Les CB Charles Tillman et Nathan Vasher sont parmi les meilleurs de leur profession lorsqu’ils restent en santé. Les Bears ont quand même de la profondeur à cette position avec la présence de Truman McBride et Cory Graham.
Les impondérables: Comme les Bears comptent presque exclusivement sur les unités spéciales pour faire des points, on peut considérer que le principale impondérable se situe à tous les postes à l’attaque. La défensive est également vieillissante et pourrait faillir et compromettre les chances des Bears d’aligner les victoires. Avec un calendrier difficile, une saison gagnante pour les Bears est à peu près impossible. On y va plutôt avec un 5-11.
LES LIONS DE DÉTROIT
Les Lions ont tenté de revigorer leur attaque en 2006 en amenant Mike Martz comme coordonnateur offensif. L’expérience n’a pas marché (en fait oui mais pas en victoire, juste en stats) et Martz est parti se surévaluer lui-même avec les Niners. Avec une tradition de médiocrité à Détroit, on voit mal comment ça pourrait changer cette année.
L’Attaque
Après l’essai Mike Martz, on revient au bon vieux football de base cette année à Détroit. Donc des courses, des courses et après des passes. C’est moins spectaculaire mais cela à le mérite de fonctionner plus souvent qu’autrement. Mais nous sommes à Détroit donc c’est plus compliqué. John Kitna est de retour derrière le centre et sous l’œil bienveillant de Jésus. Après 2 saisons consécutives de plus de 4000 verges, on voit mal comment les Lions pourraient le remplacer si vite. On a essayé avec Drew Stanton mais le petit monsieur s’est blessé à un pouce. Ce sera donc Dan Orlovsky qui sera le backup derrière Kitna. Eeech. Le problème de Kitna est qu’il manque de mobilité en plus de ne pas toujours savoir comment réagir sous pression. Et avec la ligne à l’attaque des Lions, autant dire que Kitna est aussi à l’aise qu’un poisson dans un bocal de jello. Ce qui explique les 51 sacks et 20 interceptions l’an dernier seulement. Le gars a 36 ans et certainement pas toutes ses dents.
Mais au moins cette saison, on veut courir beaucoup plus que par le passé ce qui devrait donner un break à Kitna. Et pour se faire, on s’est débarrassé de Kevin Jones pour repêcher en troisième ronde Kevin Smith. Le produit de UCF a bien fait lors du camp d’entraînement et a été nommé le RB partant des Lions. C’est un joueur complet qui peut également exceller dans le jeu de passe. À 6’1’’, il demeure un peu grand pour la position. Il sera secondé par le nouveau venu Rudi Johnson qui se remet d’une série de blessure. On ne sait pas trop combien d’essence il lui reste dans le réservoir mais les Lions ne perdent pas grande chose à l’essayer. La poste de fullback sera occupé par la recrue Jerome Felton.
Les receveurs de passes sont la force des Lions depuis quelques saisons et la prochaine ne sera pas en reste avec les Roy Williams, Calvin Johnson, Mike Furrey et Shaun McDonald. Calvin Johnson, qui n’a pas eu une excellente saison recrue l’an dernier, a vraiment excellé lors du dernier camp et semble être prêt pour son breakout season. Il paraît qu’il était un peu perdu dans la playbook de Martz l’an dernier. Les TE ne sont pas vraiment impliqué dans le jeu de passe mais surtout dans le blocking et Dan Campbell y excelle.
Une autre groupe qui était un peu perdu dans le système Martz fût sans aucun doute la ligne à l’attaque des Lions. Mais avec le retour du heavy run, les Jeff Backus (LT), Edwin Mulitalo (LG), Dominic Raiola (C), Stephen Peterman (RG) et George Foster (RT) devraient être plus à l’aise à pousser la ligne adverse qu’à la retenir en pass protection comme l’an passée. Mais ça va prendre un bon jeu de cohésion parce que le groupe de contient aucun stud et beaucoup de quality backups
La défense
Shaun Rogers parti, les Lions vont s’en remettre pour leur ligne défensive à Jared DeVries, Dewayne White, excellent pour le pass rush, à Chuck Darby et à Cory Redding. Redding a été excellent en 2006 et affreux l’an dernier. Les Lions espèrent retrouver le Redding de 2006 afin de donner une chance à White et Darby de pourchasser efficacement les QB adverses.
Les Lions possèdent un excellent LB en la personne de Ernie Simms. Rapide, mean et capable de plaquer des TE beaucoup plus gros que lui, Simms a réussit 134 tackles l’an dernier. Il sera secondé par Paris Lenon et Alex Lewis. Lewis est relativement inconnu bien qu’il ait brillé sur les unités spéciales l’an dernier. Lenon est adéquat sans plus…
La tertiaire des Lions, une des plus ridicules de la ligue l’an dernier se voit grandement améliorée avec l’arrivée de Leigh Bodden (en retour de Shaun Rogers) et Brian Kelly au poste de CB. Bodden a connu une bonne saison avec les Browns l’an dernier, cumulant 88 tackles et 6 interceptions. Il devrait bien fitter dans le Cover 2 des Lions mais devra partager le travail avec Travis Fisher qui a bien fait la saison dernière. Fisher n’est pas flamboyant mais son covergage est très efficace et surtout très constant. Brian Kelly est un vétéran de 10 saisons avec les Bucs. Il devrait lui-aussi être à l’aise dans le schéma défensif des Lions s’il peut rester en santé, lui qui a manqué 19 matches dans les 2 dernières saisons. Gerald Alexander et Dwight Smith seront les safeties et on les salue bien haut.
Les impondérables
L’impondérable principale demeure le fait que les Lions sont les Lions, c’est à dire une tradition d’excellence dans la médiocrité. On ne peut nier que leur attaque devrait être dévastatrice et leur défense améliorer mais ils devront établir un jeu au sol efficace s’ils veulent espérer jouer en haut de .500. Mais leur calendrier est difficile et on peut présumer que les Lions s’enligne pour une autre saison perdante. On y va d’un 6-10.