Certes chacun connaît l'expression "il faut être deux pour danser le tango". Elle s'applique aussi à une "belle campagne électorale" mais force est de constater que le candidat démocrate peine à dynamiser son dernier sprint de campagne.
La période des primaires démocrates a-t-elle fourni l'essentiel du combat ?
Le sprint démarre désormais difficilement.
On attend maintenant l'impact des débats contradictoires. Nous risquons de regarder McCain prendre un air à la John Wayne et demander au pays de ne pas baisser la garde devant toutes les menaces plus graves les unes que les autres.
Barack Obama doit encore donner du contenu au "changement" et à ses "idées neuves".
Le sectarisme va faire son oeuvre mais en coulisses mobilisant au dernier moment celles et ceux qui ne veulent pas d'un premier Président afro-américain.
La bataille sanglante entre Obama et Clinton va laisser des sequelles redoutables. Loin d'une belle soirée de convention, chacun fera des analyses de consciences et les déchirures reviendront à la surface.
C'est une drôle de fin de campagne qui s'annonce pour l'instant montrant, si besoin était, qu'engagées si tôt les primaires usent les candidats et l'opinion.