Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, les médicaments contrefaits représenteraient 10% du marché mondial, ce qui indépendamment des pertes que cela entraîne pour les laboratoires pharmaceutiques, constitue un danger pour les patients.
En France, le risque est faible de tomber sur une contrefaçon lorsque l’on achète ses médicaments en pharmacie, mais il y a tous ceux qui s’approvisionnent sur Internet, moins pour réaliser des économies que pour se procurer des médicaments non disponibles en France, alors qu’aux Etats-Unis, des millions de personnes non assurées y ont systématiquement recours.
C’est dans ce contexte que le groupe Sanofi-Aventis annonce l’ouverture d’un laboratoire central anti-contrefaçon à Tours, le premier du genre en Europe, pour lutter, selon son président contre un fléau de santé publique qui prolifère rapidement.