C'est fou ce qu'on peut faire un journal. L'autre jour à Pont de Levallois, je papote avec un collègue en regardant vaguement les gens sur le quai quand je vois un trentenaire costumé chic, raide comme un piquet, parlant à son journal roulé tel un cierge, tenu haut devant la bouche. Ca tombe bien, j'ai moi aussi un journal que je roule et imite le voyageur. Le journal ne doit pas être la bonne édition car rien ne se passe. C'est que je n'ai pas de portable à l'oreille. C'est ballot.