Depuis 2 ans nous avons, Marc et moi, comme projet de traversée le SIA-Québec soit de Matapédia à Cap Gaspé dans la merveilleuse région de la Gaspésie, une ballade 650km. Ce projet se fait par une semaine de randonnée par anné pour se rendre dans quelques année au but ultime. Cette aventure a commencé il y a deux ans alors que nous avons traversé la Matapédia un périple de 180 km en 10 jours où nous avons eu la chance de traverser le spectaculaire Canyon Clark, croisée la sompteuse rivière Assemetcouagan avec ses quarts, la passe aux saumons et sans compter le majestueux lac Matapédia.on a eu la chance de renconter des gens hyper symapatiques comme M. Rémi St-Laurent, Mme Cécile et M. Hugues Côté. Nous étions partis du village de Matapédia pour sortir au Camp Tamagodi à l'entrée de la Réserve Faunique de Matane. Voici quelques photos de la Matapédia 2006.
L'an passé Nous avions quitté du camp Tamagodi pour se rendre au Mont Logan, entrée du Parc de la Gaspésie. Une randonnée de 100 km qui s'était terminé après une cinquantaine de kilomètres dans la pluie et un petit incident qui avait frappé mon partenaire Marc. Étant donné que le Mont Blanc était notre arrêt l'année dernière cette année ce fut notre départ.
Dans l'après-midi nous avons rendu visite à M. Rémi St-Laurent de Ste-Marguerite, M. St-Laurent est un bénévole chevroné qui s'occupe du refuge du ruisseau Creux (le plus beau depuis le début). On l'avait rencontré alors que nous passions devant chez lui sous une pluie battante (pour faire changement). Il nous avait crié pour aller prendre un café en sa compagnie, un chic monsieur. Ensuite direction St-Vianney chez Mme Cécile et M. Hugues Côté. M. Côté a eu la gentillesse de nous recevoir pour la nuit et de venir nous porter à la base du Mont Blanc. Après 2 heures de route dans la Réserve, il était 12h00 et la journée était superbe, je me sentais un peu fatigué mais sans plus, après 2-3 km j'ai commencé à avoir des douleurs aux 2 talons. J'enlève mes bottes et je vois 2 ampoules que se passe t-il? C'est la première fois de ma vie que cela arrive. Je soigne le tout avec du second skin et nous repartons pour le mieux. Au bout de 15 minutes 2 autres douleurs sous les 2 pieds. Je renlève mes bottes 2 débuts d'ampoules...ça va bien!!! Je soigne le tout avec du molesskin (Dr. Scholls) et repartons de plus belle pour la cime du Blanc (1065m.). Le reste de la journée va bien à part quelques petites douleurs très supportable. Nous arrivons au Lac Beaulieu vers 18h30 un peu fatigué mais le moral de la troupe était excellent. En randonnée les soirées sont fort occupées: Montage de la tente, lavage, pompage d'eau, préparation du souper, lavage de la vaisselle (très basic), repompage d'eau, suspendre la nouriture pour éviter les problèmes pendant la nuit. Après 2 heures de course c'est le temps de se coucher pour être en feu le lendemain.
Le lendemain nous partons vers 8h00 pour le camping du petit Sault. Le rythme n'est pas excellent mais bon. Après 3 km nous atteingnons le mont Bayfield (885m.) Il nous reste donc un 5,2 km pour atteidre e Nicol-Albert. Sur le sommet du Bayfield un orage très intense nous tombe dessus pendant 20 minutes... Mmm... pas terrible pour un gars qui a des ampoules. Nous marchons dans la fugère gorgée d'eau. après 15 minutes mes bottes sont comme si j'aurais traversé une rivière à gué, ça fait splouch splouch... Pendant ce temps le travail se poursuit dans mes bottes et la douleur s'installe, j'ai dû mettre de nouveaux pansements, vider mes bottes d'eau et en plus mes bas neufs ne font que descendre dans le fond de mes bottes. Rendu sur le Nicol-Albert (890m.) je me possède plus, la descendre fut interminable, un enfer. Il reste environ 6 km pour se rendre au petit Sault. Les 6 plus long de ma vie, le paysage était beau: des chutes à volonté mais le mal était trop fort pour que je puisse en profiter. J'avais en tête qu'une chose: Le camping. C'est la première fois que le mots abandon me trottait dans la tête sans cesse. J'essayais de le chasser mais il revenait toujours plus fort pour me hanter. Moi qui déteste ce mot pour mourrir et par dessus tout je sentais que l'échec serait inévitable et j'essayais de me convaincre que demain ce serait moins pire et que je serais capable de passer par dessus le mal pour enfin clancher cette réserve maudite qui nous en fait baver sans cesse. Arrivé 6 heures plus tard avec une moyenne honteuse de 1km/h. L'énergie en moi était à E, le mal était incalculable et les ampoules étaient au sang. Après le rituel de la soirée je me suis couché épuisé mais incapable de dormir car j'avais les talons en feu et ça faisait excessivement mal. Après une nuit orageuse on se lève à 5 heures direction Mont Logan pour enfin terminer la réserve. Depuis hier que j'avais un immense point d'iterogation sur le reste du séjour. À 7h00 je me suis essayé mais après 100 mètres c'était le calvaire. Sous une pluis torentielle je n'ai pas le choix, la réalité m'a foudroyée je dois m'avoué vaincu par deux foutues ampoules, c'est honteux croyez-moi mais ça fait très mal. Nous décidons de retourner au lean-to en attendant que la pluis cesse, en après midi après 3 heures d'attente sur la route 1 un garde de la Zec de Cap Chat passe et on lâche un coup de fil à M. Côté pour qu'il revienne nous chercher au petit Sault. Je me suis senti loser au maximum.
Mes bottes sont rendus à la poubelle après seulement 2 ans. Ces godasses de Merrell m'ont données de nombreux problèmes: blessure sur le pied, l'eau rentrait comme une passoire même avec des traitements de Nikwax et des ampoules. L'an prochain nous serons de retour pour s'attaquer à la suite de notre projet qui aura sans doute meilleur succès. Ça ne peut être pire car la chance doit revenir de notre bord car la loi de la moyenne s'acharne contre nous. Voici quand même quelques photos de nos 3 monts grimpés.