De la difficulté de promouvoir la jpop

A l'instar de Don Quichotte qui se battait contre des moulins à vent, l'équipe de JaME se retrouve parfois confronté à des systèmes dans la complexité des rouages lui échappe complètement. Des sociétés qui aiment se faire du blé mais ne nous donnent que du grain à moudre voir même que du vent.
Là où il est de plus en simple d'approcher les "petits groupes/artistes" japonais, de mieux en mieux habitués à l'occident et ses coutumes, nous continuons à nous heurter aux grosses compagnies et leur système pyramidal composés de galaxies d'influences.
Contacter les labels, les managers, les managements, leurs amis les distributeurs, leurs copains et le cousin machin devient un véritable parcours du combat pour obtenir le laisser-passer A38, à savoir une précieuse interview.
Et c'est quand tout semble parfait, bouclé, validé et dans la boite que parfois les choses se compliquent. Changement de manager ? De responsable ? De contrat ? De couche culotte ? On ne le sait jamais, mais parfois une affaire de plusieurs mois, la négociation d'interviews (ou plus à avec un artiste jpop peut tourner au cauchemar et plonger toute une équipe dans la déprime la plus totale.
Des mois de travail, de préparation, de rendez-vous, de courbettes, de démarches, de traductions, réduits à néant sans aucune raison valable.
Ça n'est pas rose tous les jours...