Son « ouverture » est un peu lente et pourra parfois paraître fastidieuse, nous sommes au cœur d’un régiment de Dragons en 1914. Et sonne « la charge » héroïque pour Rien ! C’est à Montfaubert que les personnages se mettent en place. L’ironie « noire », la description de l’inutilité dans un style volontairement haché comme les chevaux qui meurent sous les uniformes bleu-horizons et les culottes rouges, hachés par les mitrailleuse allemandes, “à l’assaut des rêves allemands” … Un style qui donne un rythme à la “charge”.
Ne vous laissez pas rebuter, les portes d’un formidable « thriller » historique vont s’ouvrir.
Dans le décor central de Waltemberg, station Suisse en face des Grisons, qui ne cessera de vous rappeler Davos, vous écouterez les stupidités diplomatiques d’une guerre froide de 50 ans racontée avec un talent exceptionnel.