Cette mesure phare ne sera pas cumulable avec le crédit d'impôt accordé actuellement par l'Etat pour l'achat de nouveaux équipements économes en énergie. En revanche, il sera ouvert aux détenteurs du PTZ d'accession à la propriété. Actuellement plafonné en fonction de la composition de la famille, celui-ci sera assorti d'un bonus supplémentaire pouvant atteindre 20.000 euros, à condition d'acquérir un logement « basse consommation », le total n'excédant pas 32.000 euros. Ce qui fait dire au ministère des Finances que ces aides, utiles mais ciblées sur un nombre réduit de bâtiments, n'auront qu'un coût « très relatif ». Car il ne se construit en France pas plus que quelques dizaines de maisons ou d'appartements répondant à ce concept de « basse consommation ». (source)En revanche, la rigueur budgétaire semble inéluctable, à moins que le gouvernement fasse l'impasse sur la récession, ou, au mieux, le ralentissement de la croissance. Annuler les différentes mesures du paquet fiscal (entre 13 et 15 milliards de recettes fiscales et sociales en moins par an) serait politiquement le signe d'une reddition. On peut donc s'attendre à (1) un exercice budgétaire farfelu ou (2) une vraie rigueur.
Jean-Louis Borloo devient l'atout vert du gouvernement, "l'arbre qui cache la forêt." Mardi 2 septembre, le quotidien LES ECHOS a annoncé qu'en 2009, "un prêt à taux zéro sans condition de ressources et plafonné à 30.000 euros va être proposé aux Français réalisant un « bouquet » de travaux améliorant les performances énergétiques de leur logement. Un dispositif chiffré à plus de 1 milliard d'euros. " Cette mesure ne coûte pas grand chose au budget de l'Etat car le nombre de maisons éligibles à ce type de dispositif se chiffre à ... quelques dizaines par an ! C'est donc une mesure purement cosmétique...