Comment Rachida Dati se défend

Publié le 04 septembre 2008 par Juan
Rachida Dati fait la une de la presse cette semaine : la confirmation de sa grossesse occupe certain(e)s journalistes.
Anna Bitton, pour LE POINT, dresse un portrait tout en éloges et compliments, allusions et sous-entendus.
"Une féminité nouvelle. Plus sobre Plus paisible. Pour un peu, on la dirait rajeunie. Les traits se sont détendus, adoucis, arrondis. Le corps aussi. Assez pour compliquer joliment la tâche des boutonnières de son chemisier ivoire. Elle le sait bien, elle en rit, même, ce soir-là que tous et toutes peinent à la regarder dans les yeux."

Au cours d'une visite à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu (Moselle), vendredi 29 août, Rachida Dati a souhaité se défendre sur un terrain plus politique.
1. Les prisons sont-elles surpeuplées ?
"Depuis un an, 7 000 mesures d'aménagement ont été prises par les juges de l'application des peines. C'est trois fois plus que les années précédentes" (...) "La surpopulation, nous la gérons."

2. Les condamnations systématiques en application de sa loi anti-récidive n'aggravent-elles pas le problème ?
"12 000 peines de ce type ont déjà été prononcées, et, pour la deuxième année consécutive, il n'y a pas eu de grâces collectives"
Et bien donc si... 12 000 - 7 000 = 5 000 prisonniers de plus.
3. Les prisons ne respectent pas l'engagement d'incarcération individuelle ?
"Tenez-vous à carreau, et vous serez chez vous, libre, avec une chambre et des toilettes séparées. La prison, ce n'est pas l'hôtel"
La ministre n'a rien dit sur le 14ème remplacement à son cabinet. Son nouveau directeur de cabinet, Jacques Billant,prend ses fonctions cette semaine.
La ministre n'a également rien dit sur son empressement indécent dans l'affaire du petit Valentin.


Rachida Dati à Metz sur les RPE
par rachida-dati