Le label cosmétique bio BDIH

Publié le 04 septembre 2008 par Yr_25

Voici un des labels les plus ancien sur les produits cosmétiques naturel, le BDIH

www.kontrollierte-naturkosmetik.de

Créée en 1951, c’est l’association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels.
Le BDIH conseille ses membres pour toutes les questions juridiques sur la fabrication et la commercialisation de produits cosmétiques, d’aliments (en particulier les compléments alimentaires, les produits diététiques), les produits médicaux et les médicaments en vente libre.
A l’heure actuelle, plus de 420 entreprises membres font partie du BDIH.

En collaboration avec des fabricants de cosmétiques naturels qui font autorité, l’association fédérale BDIH a développé une directive pour les cosmétiques naturels contrôlés. La directive doit rendre transparent le concept de cosmétiques naturels et attacher une juste valeur aux attentes légitimes des consommateurs pour des produits sûrs et écologiques.
Elle décrit les standards des produits de beauté naturels qui se réfèrent à l’exploitation et à la production des matières premières ainsi qu’à leur transformation.
Depuis l’introduction officielle de la marque au printemps 2001, plus de 2 000 produits ont été jusqu’ici contrôlés. Un contrôle régulier des produits garantit le fait que le consommateur reçoit toujours ce à quoi il s’attend, tout naturellement.

Ce qui est important pour le BDIH :

La protection de la nature
Lors de l’exploitation des matières premières utilisées, on veille à ce que la nature soit peu perturbée et à ce qu’elle soit conservée dans son mode de vie, tout en prenant tout particulièrement en considération la protection des animaux et des espèces. On refuse les interventions par manipulation génétique au niveau du patrimoine héréditaire des animaux et des plantes.

Transformation soigneuse
La transformation des matières premières en préparations cosmétiques doit se faire avec précaution et subir peu de processus chimiques.
Les emballages doivent être économes et respectueux de l’environnement.

Compatibilité des produits
Par suite d’une pollution croissante, de plus en plus de gens font des allergies à certains composants en particulier aux colorants et conservateurs synthétiques.
Les cosmétiques naturels contrôlés renoncent à ces substances. Et ils n’emploient que des substances au faible potentiel allergénique.

Les critères :

1. Matières premières végétales
autant que possible issues de
- culture biologique contrôlée (kbA), en considération de la qualité et de la disponibilité
- cueillette sauvage biologique contrôlée

2. Protection des animaux
- on ne réalise de tests sur les animaux ni au cours de la fabrication ni au cours du   développement ou du contrôle des produits finaux, ni au passage de la commande.
- les matières premières qui n’étaient pas encore disponible sur le marché avant le   01.01.1998 ne doivent être utilisées que si elles n’ont pas fait l’objet de tests sur des   animaux. Les essais sur les animaux qui ont été réalisés par des tiers restent ici exclus,   essais qui n’ont pas été pris en charge à l’instigation du client et qui n’y sont pas non plus   liés sur le plan du droit des sociétés ou au niveau contractuel.
- le recours à des matières premières issues de vertébrés morts (p.ex. graisse de baleine,   huile de tortue, huile de vison, graisse de marmotte, graisse animale, collagène animal et   cellules nouvelles) n’est pas autorisé.

3. Matières premières minérales
Le recours à des sels inorganiques (p.ex. sulfate de magnésium) et à des matières premières minérales (p.ex. chlorure de sodium) est en principe autorisé. Pour les exceptions, cf. point 5.

4. Matières premières à intervention réduite
Pour la fabrication de cosmétiques naturels, on peut utiliser des composants qui ont été extraits par hydrolyse, hydrogénation, réaction d’estérification, transésterification ou autres fissions et condensations des substances naturelles suivantes:
- Graisses, huiles et cires
- Lécithine
- Lanoline
- Mono-, oligo- et polysaccharide
- Protéine et lipoprotéine
Le recours concret aux matières premières réglemente la liste positive actuelle pour le développement et la fabrication des cosmétiques naturels contrôlés.

5. Renoncement délibéré
- aux colorants organiques synthétiques
- aux substances aromatiques synthétiques
- aux matières premières éthoxylées
- à la silicone
- à la paraffine et autres produits dérivés du pétrole
Le critère d’autorisation pour les substances odorantes naturelles est la norme ISO 9235.

6. Conservation
Pour la sécurité microbiologique des produits, seuls certains conservateurs à l’état naturel sont autorisés outre les systèmes de conservation naturels:
- acide benzoïque, ses sels et éthylester
- acide salicylique et ses sels
- acide sorbique et ses sels
- alcool benzyl
En cas de recours à ces conservateurs, il est obligatoire d’ajouter: « conservé avec … [nom du conservateur] ».

7. Pas de rayonnements radioactifs
Il n’est pas permis de désinfecter les matières premières organiques et les produits finaux cosmétiques au moyen de rayonnement radioactif.

8. Contrôles
Le contrôle du respect des critères cités ci-dessus est assuré par des instituts de contrôle indépendants. Le respect des critères est prouvé par la marque de contrôle propre à l’association.

Autres objectifs:Conditions préalables concernant les matières premières:
- Transparence au niveau du procédé clair lors de la fabrication
- Explication cohérente au consommateur.

Intervention active contre le génie génétique
- Etant donné que le génie génétique est controversé au niveau de l’agriculture et n’est pas recevable d’un point de vue écologique, la culture biologique est encouragée et on pratique une intervention active contre les substances végétales et animales génétiquement modifiées.

Compatibilité avec l’environnement
- Exclusivement des matières premières sources naturelles si possible certifiées selon l’ordonnance écologique EG (ordonnance EG sur l’agriculture écologique)
- Procédés de fabrication respectueux de l’environnement
- Exploitabilité optimale des matières premières et des produits finis
- Emballages économes, respectueux de l’environnement et recyclables
- Maintien des bases vitales naturelles

Compatibilité sociale
- Matières premières issues autant que possible du Commerce Equitable et de projets du Tiers-monde
- Emploi et évacuation des déchets
- Entente collégiale