Les livres voyageurs – 11

Victime 2117

Un second ouvrage de Jussi Adler-Olsen. J’ai retrouvé avec grand plaisir le département « V » dirigé par Carl Mork et son assistant, Hafez el Assad.

L’histoire commence tristement sur une plage où des migrants viennent de s’échouer. Certains n’ont pas survécu, parmi eux, une vieille dame que les médias vont surnommer « La victime 2117 ». Hafez el Assad voit cette photo dans les journaux et reconnaît cette vieille dame. Elle s’appelait Lely et avait une place importante dans sa vie. Sur d’autres clichés, il reconnaît également sa femme et l’une de ses filles qu’il pensait mortes depuis de nombreuses années. Derrière elles, se trouve Ghaalib, son pire cauchemar, un homme qu’il pensait mort et responsable de la disparition de son épouse et de ses deux filles. Ghaalib est volontairement sur la photo, il souhaite faire réagir Hafez el Assad, la vengeance est un plat qui se mange froid…

Ce roman, le huitième de la série des enquêtes du département « V », nous en dit plus sur le mystérieux et énigmatique Hafez el Assad. L’histoire est vécue du point de vue des principaux personnages, ce qui lui donne beaucoup de rythme. De plus, un compte à rebours s’installe, dans une atmosphère de terrorisme, en attendant le fameux jour J du face à face et de la vengeance machiavélique !

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Le cœur régulier

Un troisième roman d’Olivier Adam, découvert dans la belle boîte à livres de Kolbsheim.

Sarah est mariée à Alain, un banquier, « son mari si parfait », elle a deux enfants, Anaïs et Romain. Elle vit dans une grande et belle maison, sans véritable âme. Son frère Nathan, vient de mourir dans un accident de voiture. Son frère menait une vie dissolue, à l’opposé de la sienne, mais avec qui elle avait des liens forts. Même si elle ne le voyait pas souvent, car il voyageait au gré de ses envies.

Sarah part au Japon, dans un petit village au pied de falaises, connu pour ses suicides. Un village où Nathan avait retrouvé sa joie de vivre et s’apprêtait à reprendre une vie normale, il voulait se marier, fonder une famille et mettre de côté tous ses démons.

Sarah va rencontrer Natsume Dambori, un policier à la retraite qui passe son temps à essayer d’empêcher des personnes de sauter de cette maudite falaise. Comment fait-il ? Il pose sa main sur leur épaule et leur demande de discuter avec lui et de le suivre. Il les héberge jusqu’à ce que leur âme soit réparée.

L’âme de Sarah est bien abîmée et pas seulement par la disparition de son frère. Elle ne veut plus survivre, elle veut vivre et retrouver un cœur régulier.

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Ces dames du Palais Rizzi

Les boîtes à livres permettent également de « tester / essayer » des livres. J’avais testé un OSS 117 que j’ai lu entièrement, c’est divertissant mais sans plus. J’ai préféré les films avec Jean Dujardin. Nouvel essai avec un San-Antonio, je connaissais uniquement de nom. Après plusieurs pages lues, j’étais surpris de ne pas avoir croisé le fameux San-Antonio et son acolyte Bérurier. Après des recherches sur Internet, j’ai compris que je lisais un San-Antonio mais sans San-Antonio ! Frédéric Dard aurait dû signer ce roman de son nom. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette histoire.

Jérôme Deuilh est en Italie pour écrire un livre sur l’architecture fasciste. Il loge au palais Rizzi, il a une chambre chez une dame qui surveille ses allées et venues. Il est perturbé, la nuit, par de la musique qui vient du voisinage et qui l’empêche de se concentrer sur l’écriture de son livre. Une nuit, il escalade le balcon et envoie une grenade à plâtre dans l’appartement de cet artiste perturbateur et nocturne. Jérôme espère lui faire peur et calmer ses ardeurs musicales. Le lendemain, il apprend par la presse que son musicien était en réalité une jeune fille, Giulietta. Il lui rend visite à l’hôpital et en tombe amoureux. Jusque-là, vous allez me dire que c’est un scénario classique, je confirme. La suite est beaucoup plus alambiquée, cynique et psychologique ! En effet, Giulietta vit avec sa tante, Catarina, qui s’occupe de son éducation. Jérôme va devoir l’affronter car il aimerait partir avec l’amour de sa vie Giulietta. Il va découvrir qu’il se passe de drôles de choses dans cet appartement du palais Rizzi. Difficile d’en dire plus pour ne rien spoiler de cette histoire folle et rocambolesque.

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Sans un adieu

Un Harlen Coben dans une boîte à livres, nous embarquons sans réfléchir. Le livre commence par un avant-propos de l’auteur qui s’excuse un peu car c’était son premier roman, pour lui il y a des défauts. Il suggère même de rendre ce livre si nous n’avons encore rien lu de lui !

L’histoire démarre par un prologue qui s’est déroulé le 29 mai 1960. Sur un campus, un homme reçoit une femme, ils discutent un certain temps. Elle quitte son bureau en le traitant de salaud. Peu de temps après, il meurt, une balle dans la tête. 17 juin 1987, Laura, ancien mannequin, et David, champion de basket, partent en lune de miel. David part nager, il disparait, son corps est retrouvé dans un sale état…

Les funérailles passées, Laura se rend chez le notaire. Il ne parle pas d’un compte bancaire que David avait à Heritage of Boston et pour cause, il est vide ! Elle essaye d’en savoir plus, le banquier ne veut rien lui dire, secret professionnel. Où est donc passée cette énorme somme d’argent ? En enquêtant avec TC, le meilleur ami de son mari, Laura va essayer de comprendre ce qui s’est passé. Accident, suicide, meurtre, certaines choses ne sont pas très claires. Des secrets enfouis par certains vont refaire surface. Ils sont tous liés à ce 29 mai 1960.

Un livre que j’ai dévoré tellement il était prenant et intriguant. Ce n’est pas l’habituel puzzle qui se forme au fur et à mesure et qui dévoile l’intrigue. Non, certaines pièces sont identiques et il faut les mettre vraiment au bon endroit pour arriver au dénouement de cet incroyable thriller.

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