Soit tel un serpent qui s’enroule
dans le cœur, il joue au sorcier,
soit des jours entiers il roucoule
à la fenêtre haut perché.
Parfois il brille dans le givre
ou dort avec les giroflées…
Mais sans faillir il nous délivre
et de la joie et de la paix.
Comme il sanglote avec douceur
dans la supplique d’un violon,
mais comme aussi il nous fait peur
dans un sourire encore sans nom.
24 novembre 1911
Tsarskoïé Sélo
Anna Akhmatova
Partager cet article Repost0

’
œ
àêé
é…
é
’
ïéé
&t;&version;
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
À La Gloire de L'Amour
Un passant
J'attends
Ma lèvre aux lèvres de la cruche a dit tout bas
Poètes d'hier
« Article précédent