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Pourquoi les gouvernements ne pourraient pas s’attaquer au problème de fond

Publié le 04 septembre 2008 par Hugo Jolly

À l’occasion du long congé de la fin de semaine du travail, et alors que celui-ci n’était même pas encore fini, on dénombrait déjà neuf (9) morts sur les routes du Québec. L’hécatombe se poursuit.  On resserre les règlements ainsi que les amendes pour ceux et celles qui vont trop vite ou qui conduisent en état d’ébriété, sans que cela ne semble, au moins pour le moment, avoir véritablement d’impacts… et on laisse en même temps les fabricants de voitures nous vendre des voitures qui peuvent rouler … bien au delà des limites permises.

N’est-ce pas là faire preuve d’incohérence flagrante ?  Au strict minimum, on devrait exiger de nos différents paliers de gouvernements que de nouveaux règlements soient mis en place exigeant de la part des constructeurs automobile qui désirent vendre des véhicules ici que la vitesse maximum sur leurs nouveaux modèles soient bloqués à un niveau raisonnable.  Cela pourrait ainsi correspondre à la vitesse maximum permise, plus une marge additionnelle de 20 km/l’heure, ce qui est habituellement du reste le seuil à partir duquel vous pouvez vous faire coller une contravention quand vous êtes pris en défaut.

Un telle resserrement des règles devrait en même temps s’appliquer tout autant aux voitures qu’aux motocyclettes.  Il n’y a aucune raison pouvant justifier que des autos puissent monter jusqu’à 180 km/heure ou encore que des motos puissent, de leur côté, monter jusqu’à plus de 200 ou même atteindre des vitesses folles de 300 km/heure.  Cela revient tout simplement à encourager la déliquescence.

À défaut de se plier à une telle exigence, les constructeurs se verraient alors interdire le droit de vendre leurs produits.  Cela reviendra à agir de la même manière qu’à l’époque où les règles quant aux émissions de gaz furent resserrés de manière à réduire les effets des voitures sur l’environnement.  À défaut d’avoir des voitures électriques roulant partout sur nos routes (ce qui devrait par contre être un de nos objectifs), il serait en même temps grandement temps de resserrer également ces fameuses règles portant sur les émissions de gaz; cela fait en effet déjà longtemps qu’on n’y a pas touché.  Si le candidat démocrate à la prochaine présidence des États-Unis, Barack Obama, est lui-même capable de promettre un tel resserrement, alors nos propres gouvernements pourraient très certainement faire de même …

Dans le cas où Ottawa ne voudrait pas bouger, alors Québec devrait envisager l’idée d’aller de l’avant de manière unilatérale.  Il est en même temps à noter que dans un Québec indépendant, on aurait même pas besoin de se préoccuper de cela.


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