J’ai profité d’une promotion vraiment intéressante en fin d’année 2024 pour m’abonner à cette revue que j’affectionne. J’ai reçu ce numéro pour le mois de février et je trouvais que le 8 mars était la date idéale pour en parler ici… Dans ce numéro, il est en effet question de l’artiste Artemisia Gentileschi. Une exposition lui sera consacrée au Musée Jacquemart-André à Paris à partir du 19 mars. Au XVIIème siècle, en Italie, devenir peintre professionnelle n’est pas un destin pour une femme. Artemisia Gentileschi a la chance d’apprendre le métier avec son père, un artiste de l’avant garde à Rome et sera reconnue pour son talent. Elle est connue pour ses autoportraits mais aussi pour ses représentations de femmes fortes, comme la figure impressionnante de Judith. Elle subit dans sa jeunesse un viol et sera déboutée devant un tribunal puis torturée, ce qui explique peut-être l’intensité de ses œuvres qui représentent de temps à autre des scènes brutales… J’ai beaucoup appris encore une fois avec ce numéro. Je ne connaissais pas du tout cette artiste peintre qui a su s’imposer en tant que femme dans un milieu essentiellement composé d’hommes. A l’époque, peindre n’était pas un métier féminin, mais seulement considéré pour elles comme un loisir. Les autoportraits d’Artemisia sont fascinants car on sent une grande force dans la figure de cette femme, une assurance très inspirante.
Revue Dada – 7 février 2025
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…