Trois mois pour régler le problème d’approvisionnement en technétium des centres de diagnostique

Publié le 04 septembre 2008 par Aurélia Denoual

Trois mois, le temps de réparer le réacteur et de relancer la production, seront nécessaires, selon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, pour surmonter la rupture d’approvisionnement en technétium provoqué par la panne de principal réacteur de production européen, implanté aux Pays Bas.


Le technétium est un isotope nécessaire à la réalisation des scintigraphies, une technique d’imagerie médicale qui permet de détecter des anomalies dans une partie du corps humain et en particulier le présence d’une tumeur, en y injectant une substance radioactive et dont des patients attendent avec impatience les résultats, pour pouvoir, si nécessaire, se faire soigner.


Dans l’industrie, un sinistre « interruption de production » consécutif à une rupture d’approvisionnement est la hantise des riskmanagers, qui ont pour solution, hormis la constitution d’un stock de sécurité, la diversification des sources d’approvisionnement.