Message écrit le 12 aout, mais publié seulement maintenant
L’été n’est pas finit que j’accuse déjà plusieurs milliers de kilomètres.
J’ai eu la possibilité d’aller à San Arcangelo (Italie), les grottes de Polstjana (Slovénie), Belgrade (Serbie), ainsi qu’à Sibiu et Bucarest (Roumanie).
Il parait que les voyages forment la jeunesse. Je ne dirai pas le contraire, mais je constate juste qu’on ne sait pas à quoi. Chaque voyage est personnel.
C’est quelque chose d’intime et d’inattaquable. Ce que chacun voit en un endroit et un instant donné du monde est différent.
Bien sûr, ce n’est pas la première fois que je voyage ni celle que je constate cela. Mais c’est la première fois que c’est aussi flagrant.
En allant en Roumanie, j’ai rendu visite à une étudiante de l’ECE qui faisait son stage à Sibiu. C’est fou ce que les gens changent vite. 2 mois dans cette ville (absolument magnifique) l’ont rendue méconnaissable.
Puisqu’il est vrai que les voyages forment la jeunesse, ils forment tout au moins tout autant les ingénieurs. L’idée qui m’habite en ce moment est que nos formations bac+5 prestigieuses ou moins prestigieuses manquent d’un voyage initiatique. Certains le vivent, mais beaucoup trop passent à côté.
Oh, bien sûr, certains diront ici, dans les commentaires, que l’ECE et quelques autres écoles comportent de façon obligatoire dans le cursus un semestre de cours à l’étranger. Certes, mais je l’ai dit plus haut : un voyage c’est personnel.
C’est intime même. Lorsque l’on part un semestre avec plus de 200 personnes, ce n’est pas un voyage, c’est un déplacement. L’ECE à Stafford, à Paris, ou à Montréal, c’est toujours l’ECE : un cadre formateur et protecteur. Un cadre que l’on appréçie la plupart du temps mais dont il faut s’avoir se séparer pour
élargir sa vue.
Je pense que ce sont pour ces raisons qu’il y a maintenant quelques mois de cela, j’ai choisi Moncton et non Montréal comme destinations pour mon dernier semestre de cours.