Hildur, Satu Ramo

Traduit du finnois par Aleksi Moine

Je lis très peu de polars mais lorsque Magdalena a parlé de ce livre dans un de ses vlogs, j’ai tout de suite eu envie de l’essayer. Heureusement, ma bibliothèque l’avait en stock. Ce qui m’a attirée ? A la fois que l’intrigue se déroule en Islande et que l’un des personnage tricote… Hildur est inspecteur de police à Ísafjrður, en Islande. Elle s’apprête à accueillir un stagiaire finlandais, Jakob Johanson. Peu après la descente de l’avion du nouvel arrivant, elle est obligée de constater que son collègue tricote en toutes circonstances des pulls islandais. Cela lui a permis sans doute de surmonter son divorce et l’éloignement de son fils. Normalement, le travail de leur brigade est assez calme, sous le commandement de Beta, surtout constitué de disputes intra-familiales et de problèmes de drogue. Cependant, après une avalanche, ils découvrent le cadavre d’un vieil homme aux mœurs plus que douteuses dans un des chalets pourtant fermés pendant l’hiver. L’enquête prend très vite une dimension plus importante lorsqu’un second décès, avec des détails similaires, est constaté. Hildur, marquée par la disparition de ses petites sœurs il y a vingt cinq ans, semble par ailleurs avoir trouvé une nouvelle piste… J’ai pris un grand plaisir à lire ce polar islandais. Effectivement, le tricot est présent dans ce roman, ce qui est réellement le cas en Islande où beaucoup d’hommes tricotent. La forme des pulls islandais est particulière. Ils se tricotent du bas vers le haut et se terminent par un jacquard en rond. C’était très amusant d’imaginer le personnage tricoter. Mais j’ai aimé aussi toute l’ambiance islandaise qui y est décrite. Ce pays, rude, est fascinant. Satu Ramo explique par moments certaines habitudes, les particularités de cette région. L’intrigue est prenante. Et bien sûr le lecteur souhaite connaître le ou les coupables des meurtres qui ont eu lieu. Pour autant, ce sont surtout les histoires intimes et les caractères des personnages qui m’ont intéressée.

Editions Seuil – 4 octobre 2024

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…