Lambert en embuscade ? Face à l'UMP ?

C'est le titre (j'ai modifié la ponctuation) choisi par Profession Politique pour présenter mon éventuelle candidature à la Présidence du Sénat. Embuscade pas vraiment, car je ne dissimule rien et m'efforce au contraire de donner le maximum de transparence à l'approfondissement de ma pensée que je vous commente en temps réel. A la vérité, pour l'instant, je consulte mes collègues sur la meilleure attitude à tenir pour défendre mes idées de « refondation » du Sénat. D'utilisation de toutes les marges de manoeuvres que nous offre la réforme constitutionnelle. De nous affranchir avec discernement du « fait majoritaire » afin de nous émanciper davantage du pouvoir exécutif. De réunir des majorité d'idées, au delà des frontières partisanes, pour réussir les grandes réformes de structures dont la France a tant besoin. D'associer tous les Sénateurs, quel que soit leur groupe, à cette réflexion au delà de l'UMP même si j'affirme clairement mon appartenance à celui-ci. L'autre question principale est celle du collège approprié pour choisir le candidat de la majorité à la Présidence. Se limiter au Groupe UMP comporte quand même l'inconvénient, voire l'inélégance de laisser à la porte nos alliés centristes et RDSE. Dès lors, comment, demain, obtenir leur adhésion pleine et entière à notre politique majoritaire ? Bref, voilà des questions dont je souhaite que vous vous empariez en qualité de citoyens responsables et que vous nous donniez votre sentiment personnel en conscience, avec pour seul objectif le bien du pays.
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03/09/2008 - Présidence du sénat - Lambert en embuscade ! Face à l'UMP ?

L'ancien ministre nous annonce qu'il serait prêt à se présenter à la présidence du Sénat face au candidat issu des primaires de l'UMP.

Il a publié une tribune dans Le Figaro (30/08) sur l'enjeu de la campagne pour la présidence du Sénat. Dans ce texte, il ne cite pas Philippe Marini, candidat déclaré au plateau qui fait pourtant partie, avec les sénateurs Jean Arthuis, Hubert Haenel et Dominique Leclerc, de son groupe “un nouvel élan pour le Sénat”. Alain Lambert s'en explique : “À ce stade, je ne veux pas donner le sentiment de soutenir un candidat plus qu'un autre.” Lorsqu'on lui demande s'il sera candidat lui-même, il répond que son choix ne sera arrêté “que sur la base des programmes des candidats”, car il souhaite d'abord “approfondir le débat”. Il en a lancé six sur son blog (www.alain-lambert.org), et il attend les réactions de ses collègues sénateurs. “Si leur désir de refondation est nul, cette candidature n'apportera rien. Dans le cas contraire... La réforme des institutions offre au Sénat la possibilité de se refonder, assure le sénateur de l'Orne, qui préfère le mot “refondation” à la “réforme”. Le président de la République a consacré la présidentialisation du régime. Dans ce cadre, le Parlement doit voir son pouvoir renforcé. Le fait majoritaire empêchera l'Assemblée de prendre ce pouvoir, de s'émanciper. Le Sénat, moins dépendant du fait majoritaire, a lui, par contre une chance historique de le faire. Je veux aussi savoir dans quelle mesure nous pouvons y réunir des majorités d'idées.” Ira-t-il jusqu'à se présenter dans la primaire de l'UMP face à Philippe Marini ? Ou face à n'importe quel candidat qui sortira vainqueur de cette primaire ? “Ce deuxième scénario me semble plus probable. Pourquoi priver les centristes ou les socialistes du Sénat de ce débat ?”