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Les livres voyageurs – 9

Publié le 27 janvier 2025 par Oth67

L’Enragé

livres voyageurs

Un livre trouvé et conseillé par Sév. Je vais reprendre une partie de la 4ème de couv pour vous mettre un peu l’eau à la bouche : Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel.

Hum, hum, se révolter et s’évader, OK, cela « semble compréhensible ». En revanche, faire cela sur une île, ce n’est pas très logique ! Surtout qu’une prime de 20 Francs était donnée à chaque personne qui ramenait un enfant. Certains touristes y ont également participé. Un enfant, Jules Bonneau, surnommé « La Teigne » a pourtant réussi l’exploit de ne pas être repris et de ne pas retourner dans cette terrible prison.

Comment a-t-il fait ? Quels risques a-t-il pris ? Comment un gamin aurait-il réussi à quitter l’île en pleine nuit ? A-t-il vraiment quitté l’île ? Comment a-t-il fait pour vivre et survivre à tout cela ? Difficile de vous en dire plus sans dévoiler certains rouages de cette histoire. Cela sera à vous de découvrir la terrible aventure de Jules.

Labyrinthes

livres voyageurs

J’avais adoré LUCA et je n’ai pas hésité à prendre Labyrinthes sans lire la 4ème de couverture quand je l’ai découvert dans une boîte à livres à Molsheim. Un thriller palpitant et passionnant qui va vous obliger à dérouler votre fil d’Ariane jusqu’à la dernière page ! Camille Ninjinski, lieutenant de police, doit mener une enquête où la suspecte est atteinte d’amnésie. Des pratiques macabres filmées, une jeune fille enlevée et séquestrée, un méchant masqué par une tête de taureau, par où Camille va-t-elle commencer et orienter son enquête ? Les pistes, comme des chemins dans un labyrinthe, sont variées et piégées d’embuches. Il y a Lysine, journaliste, qui a découvert dans sa boîte aux lettres, une vidéo tragique. Il y a Véra, une psychiatre isolée dans la nature pour échapper aux ondes magnétiques. Il y a Julie qui a été enlevée et qui doit jouer aux échecs avec son kidnappeur. Le titre du roman porte bien son nom et une fois arrivée à la sortie, vous vous demandez comment vous avez fait pour ne pas vous perdre !

J’ose & L’officier sans nom

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Dans « J’ose », Guy des Cars est interviewé par son fils Jean, journaliste à Paris-Match. Ce livre nous parle de cet auteur à succès, de sa vie, de ses inspirations. Il a voulu écrire et cela, malgré la volonté de son père, François de Pérusse, Duc des Cars, qui ne voulait pas que son nom soit terni par un métier aussi peu valorisant.

Un livre très intéressant qui m’a donné envie de lire son premier roman, « L’officier sans nom » dont il est question dans une partie de ce bouquin. Il explique la manière un peu « dingue » dont il a été édité. Un livre qui vous plonge dans l’horreur de la seconde guerre mondiale et vous fait vivre la bataille du Canal de l’Ailette et du 102ème RI. Un roman en partie autobiographique que je vous recommande.

Le hasard des boîtes à livres a fait que nous avons trouvé ces deux livres « J’ose » à Saverne, lors d’une sortie à Vélo et « L’officier sans nom » à Niederhaslach grâce à Sév.

Maud à jamais

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Livre emprunté lors d’une petite randonnée qui passait par Montigny-sur-Armançon, en Côte-d’Or.

Le mot « piment » m’a attiré, je l’avoue, ainsi que certains mots de la quatrième de couverture « Étourdissant thriller amoureux, écriture acérée, mécanique diabolique et érotisme violenté ». J’ai donc embarqué ce livre ne sachant pas trop à quoi m’attendre.

La première partie est effectivement assez « chaude » en sueurs et draps mouillés. Il y a deux personnages dans ce roman, François qui vit à Paris et Maud à New-York. Le premier vient d’enterrer sa jeune femme et le second ne souhaite pas s’investir dans une vie de couple et est terrifié par l’idée de se marier. La mayonnaise a mis un certain temps à prendre car j’étais un peu perdu dans ces deux histoires et j’attendais cette fameuse « mécanique diabolique » avec impatience. Quand elle est arrivée, je n’ai pas été déçu !

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