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John Lennon a remercié Pam Grier de ne pas l’avoir battu après qu’il l’ait entraînée dans une bagarre d’ivrognes

Publié le 27 janvier 2025 par John Lenmac @yellowsubnet

Au milieu des années 1970, la célèbre actrice Pam Grier se retrouve mêlée à la folle période du « week-end perdu » de John Lennon, alors séparé de Yoko Ono. Lennon, connu pour ses soirées alcoolisées et ses frasques, traîne alors avec des amis tels que Harry Nilsson et Jack Haley Jr. Le groupe décide de se rendre au Troubadour, un club de Los Angeles. Bien que réticente à l’idée d’être la seule femme parmi eux, Pam Grier finit par accepter de les accompagner. Elle ne se doute pas que cette soirée va virer au chaos.

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L’invitation de Jack Haley Jr. et la rencontre avec John Lennon

Pam Grier se trouve d’abord chez Sammy Davis Jr., fuyant ses avances lorsqu’Haley Jr. et Liza Minnelli viennent la « sauver » en Rolls Royce. Haley l’invite à voir le numéro comique des Smothers Brothers au Troubadour, en compagnie de Harry Nilsson et John Lennon. Grier hésite – « Qui y va ? Est-ce que Victoria Principal y sera ? » – car elle ne se sent pas à l’aise d’être la seule femme dans un groupe d’hommes. Finalement, elle cède. Elle décrit l’ambiance sur la route : le groupe est étrangement calme, signe qu’ils ne sont pas (encore) ivres.

Un numéro improvisé et une bagarre inattendue

Une fois installés au Troubadour, l’ambiance vire rapidement à la fête. Lennon, buvant sans retenue, se met à chanter « I Can’t Stand the Rain » devant un public surpris de reconnaître une superstar mondiale. L’atmosphère chaleureuse change toutefois du tout au tout lorsqu’il commence à chahuter le spectacle des Smothers Brothers. Le manager de ces derniers lui demande de se taire ; John réagit en lui donnant un coup de poing. La soirée se transforme alors en bagarre générale, avec des tables renversées et un chaos ambiant.

Un lendemain fleuri et un remerciement surprenant

Au petit matin, la police de Los Angeles a déjà pris la déposition du groupe, Pam Grier se retrouve couverte d’égratignures et une partie de ses cheveux ont été arrachés dans la mêlée. « Je me suis dit : “Oh Seigneur, traîner avec ces blancs… tu ferais mieux d’être riche ou d’être prête !” » plaisante-t-elle a posteriori. Le lendemain, un John Lennon penaud fait livrer à Grier un bouquet de fleurs accompagné d’un mot la remerciant de ne pas l’avoir « battu » pour de bon, révélant ainsi un humour teinté de regret.

Un musicien solitaire malgré les frasques

À travers cette anecdote, Grier rapporte avoir perçu chez Lennon une forme de vulnérabilité : « Il était révélateur pour moi… On voyait qu’il était solitaire. Yoko lui manquait. » En effet, cette séparation temporaire de Lennon et Ono – baptisée le « week-end perdu » – aura duré environ 18 mois, de 1973 à 1975. Malgré l’excès d’alcool, les altercations et les nuits mouvementées, John Lennon reste hanté par l’absence de Yoko. Finalement, le couple se réconciliera en 1975, mettant un terme définitif à cette période chaotique de sa vie.


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