O vient de mourir à Venise, dans les bras de sa bien aimée, Marie. Son âme s’envole au dessus de la douane de mer et croise, avant de rejoindre l’indicible, une entité étrangère, A. A est un être conscient issu d’une galaxie lointaine, un explorateur moderne à la recherche d’autres consciences. O se donne trois jours pour lui faire découvrir le monde et l’aider à écrire un rapport pour ses compatriotes. Naviguant avec aisance et bonheur entre les continents et les ères, d’Ormesson fait revivre pour nous les amours de Sand et Musset, de Récamier et de Chateaubriand, son ami si cher, de Marie et lui-même. Il parcourt les combats, les guerres, le pillage de Rome en 1527. Il tente de faire comprendre à A la liberté et la finitude humaine. Jouant de sa philosophie, de ses lettres, de sa science, l’auteur nous émerveille (encore et toujours) par ses connaissances larges, son style précis, séduisant et prenant. Un roman que j’ai lu avant de découvrir Venise cet été, qui ne racontait pas tant Venise que ses touristes de tout temps émerveillés. Un très beau conte, proche de l’histoire du juif errant dans mon esprit. Réalité ou amalgame ?
O vient de mourir à Venise, dans les bras de sa bien aimée, Marie. Son âme s’envole au dessus de la douane de mer et croise, avant de rejoindre l’indicible, une entité étrangère, A. A est un être conscient issu d’une galaxie lointaine, un explorateur moderne à la recherche d’autres consciences. O se donne trois jours pour lui faire découvrir le monde et l’aider à écrire un rapport pour ses compatriotes. Naviguant avec aisance et bonheur entre les continents et les ères, d’Ormesson fait revivre pour nous les amours de Sand et Musset, de Récamier et de Chateaubriand, son ami si cher, de Marie et lui-même. Il parcourt les combats, les guerres, le pillage de Rome en 1527. Il tente de faire comprendre à A la liberté et la finitude humaine. Jouant de sa philosophie, de ses lettres, de sa science, l’auteur nous émerveille (encore et toujours) par ses connaissances larges, son style précis, séduisant et prenant. Un roman que j’ai lu avant de découvrir Venise cet été, qui ne racontait pas tant Venise que ses touristes de tout temps émerveillés. Un très beau conte, proche de l’histoire du juif errant dans mon esprit. Réalité ou amalgame ?