Si vous ajoutez les 52% de Français qui se permettent encore, au mépris de la bonne santé du pays, de se rouler tout l'été comme des veaux dans la fange et le sable sur le dos des contribuables qui leur offrent, bonnes poires, cinq semaines de luxure annuelle, aux irréductibles chômeurs, RMistes et autres marginaux qui ont fait le choix de passer des vacances chez eux toute l'année, cela nous donne la terrible estimation dont nous redoutions le résultat depuis longtemps :
59% des Français sont d'indécrottables feignasses
Les plages françaises ne peuvent même plus supporter l'affluence de Français qui ne travaillent pas
C'est la douche froide pour les actionnaires. Tous les efforts pédagogiques déployés une année durant par le Gouvernement, l'Elysée, les medias et les socialistes pour inculquer aux Français la valeur du travail, le goût du challenge, la beauté du geste généreux qui ne demande rien en retour, ruinés par un mois de camping, de merguez et de rosé bon marché, c'est à vous dégoûter de risquer son capital dans ce pays.
C'est ça votre projet pour la France ? C'est ça que vous voulez ?
Et en effet, la catastrophe économique ne s'est pas fait attendre : les entreprises du CAC 40 n'engendrent cet été que 50 petits milliards d'euros de bénéfice, dont 8 pour Total après une dure année de labeur l'inflation du baril. Laurence Parisot, dont l'esprit de solidarité n'est plus à démontrer, monte aujourd'hui au créneau pour défendre les premiers touchés par la catastrophe, ceux dont le patrimoine dépasse les 770000 euros.
Elle revient notamment sur les idées saines de droite, le cheval de bataille de Serge Dassault : « [les gens] ne savent pas qu'à force de ne pas travailler ils ne travailleront plus du tout. Ils seront tous au chômage. », ou encore, « Les 35 heures c'est le cancer de notre économie [...] c'est quelque chose qui nous ronge. » et aussi : « Arrêtez de dire que je vends des armes. Vous savez, les avions de combat, c'est fait pour défendre les pays, si on ne veut pas d'avions de combat on en fait pas et on perd la guerre, hein, comme on l'a fait déjà en 1939 ».
« Y a aussi les sdf qui veulent pas se loger qui veulent rester dehors » (France Inter vendredi 10/12/2004 « Inter Matin, Le 7-9 », à l'heure du premier Ricard)
Le Premier Ministre, loin de réfuter ces idées saines, aborde la question du calendrier lorsqu'on l'interroge sur la suppression de l'ISF, la plus grande aberration du vingtième siècle après les 35 heures : « Ce n'est pas à l'ordre du jour ».
Alors, courageusement, Laurence assume son rôle en continuant à marteler la vérité jusqu'à produire un sondage bienfaiteur : « Il serait sain de supprimer l'ISF ». Puis, se confiant à son ami journaliste dans un soupir qui en dit long sur l'âpreté de son combat :
« L'ISF nous a abîmés de façon catastrophique »
Patience, actionnaires de tous pays, vous les risquophiles qui investissez courageusement dans ce pays gangrené par le socialo-communisme, le grand soir est bientôt arrivé, avec ou sans ces connards de Français, ce n'est qu'une question de calendrier.
Publié par Jean-Pierre Martin
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