En guise de « comment se passe ton nouveau boulot ? », un ancien collègue m’interpelle sur Messenger « J’ai vu l’annonce, tu cherches un DA ? » (ndlr : directeur artistique).
Passé l’émouvant constat que mes collègues ne m’ont pas encore complètement oublié, je réponds à son interrogation :
« Oui, un DA web, cela soulagerait nos équipes. On a beaucoup de nouveaux projets. »
« Ah oui, quel genre de projets ? », se renseigne ce collègue, devenu subitement candidat potentiel.
« Tu sais, Angie se positionne surtout sur les sites à fortes connotations éditoriales ou corporate, donc des sites institutionnels, des intranets… »
« Des quoi ? »
« Des intranets, tu sais les sites réservés aux salariés. »
« Ah ? C’est pas très sexy les intranets. Bon courage pour ta recherche. »
Le candidat potentiel est subitement redevenu ancien collègue.
Et me voilà confronté à ce terrible constat : les intranets ne font pas rêver les graphistes.
Et pourtant, voilà bien un terrain encore vierge de parti pris créatifs, de choix ergonomiques, de risques artistiques… Il y a tout à faire.
Les entreprises considèrent leurs employés comme une cible de communication prioritaire, tout comme les clients (ne serait-ce que parce que recruter coûte cher). On voit donc surgir une nouvelle génération d’intranet. Plus attractifs, plus séduisants, plus utiles, plus collaboratifs, ils vont suivre la même tendance que les sites Internet (il y a 10 ans !). Ils vont également profiter des technologies « 2.0 » pour devenir des outils indispensables au quotidien du salarié.
Amis DA, même si vous n’êtes pas un ancien collègue, une mission vous attend, plus passionnante que vous ne l’imaginez…
Alexandre Ribeaud