Les patrons des services de renseignement s'expriment assez peu souvent publiquement. C'est pourquoi l'intervention du général de corps aérien Michel Masson, qui a quitté lundi 1er septembre la tête de la Direction du renseignement militaire (DRM), est déjà un (petit) événement. Mais là où les choses deviennent vraiment intéressantes, c'est que l'interview qu'il a accordée à la revue Sécurité globale est également un "testament" politico-opérationnel laissé comme une patate chaude à son successeur, le général Benoît Puga.