On peut s’interroger sur l’utilité pratique, pour les patients, d’un tel palmarès, en se demandant s’ils ont réellement le choix, alors que le fait de savoir que l’on a atterrie dans un centre hospitalier non distingué parmi les centaines étudiés, qui ne figurant pas en bonne position, ne constitue pas un traumatisme supplémentaire, s’ajoutant a celui déjà subi du fait de son hospitalisation.
Quoi qu’il en soit, l’édition 2008 comprend 50 classements thématiques, ce qui peut être une bonne indication permettant au corps médical de savoir vers quel centre hospitaliser diriger un patient qui ne réside pas dans une zone largement pourvue à cet égard.
Cependant, il ne faut pas négliger l’aspect stimulation pour les centres hospitalier exclus de ce palmarès ou mal classé parmi les 50 meilleurs hôpitaux français, tout en constituant un sujet de réflexion pour les pouvoirs publics, à l’occasion des restructurations projetées.