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Aung San Suu Kyi ne veut plus voir personne sauf son avocat

Publié le 03 septembre 2008 par Kathy

Comme l'écrivaisThierry Falise, dans son livre "Aung San Suu Kyi le Jasmin ou la lune", en évoquant la lâcheté de la communauté internationale à l'encontre de cette femme :
... quelle déception a t-elle dû ressentir ou bien, dans son coeur bouddhiste, nous a-t-elle plaint de notre lâcheté,... de nos faiblesses habituelles et enfin sait-elle la peine qu'un jour nos consciences ressentiront ?
Pardon Madame ne ne pas avoir été à votre hauteur d'intégrité, d'avoir oublié la moralité, peut être vous vous en doutiez, mais je crains que nous ayons été malheureusement un espoir...

Nuit médiatique pour Aung San Suu Kyi
"Usez de votre liberté pour promouvoir la nôtre"
Toujours dans la plus grande indifférence générale, Amaigrie et fatiguée, Aung San Suu Kyi semble refuser tout contact avec le monde extérieur et reste isolée dans sa maison délabrée qui lui sert de prison depuis 12 ans.
Après avoir refusé de rencontrer Ibrahim Gambari, elle aurait refusé de rencontrer le ministre du Travail Aung Kyi qui avait été nommé par la junte au mois d'octobre 2007, sous la pression de l'ONU, comme officier de liaison afin de coordonner un hypothétique dialogue avec elle.
Elle refuserait également de rencontrer son médecin. Seul son avocat, Kyi Win a pu parler avec elle : A deux reprises au mois d'août et lundi.
Selon une dépêche AFP de ce jour, le quotidien officiel New Light of Myanmar, le régime avait organisé une rencontre mardi entre Aung San Suu Kyi et le ministre du Travail Aung Kyi, chargé depuis octobre 2007 de coordonner le dialogue avec elle.
Toujours selon ce journal, La dirigeante de l’opposition birmane a refusé cette rencontre
Elle aurait fait savoir à son avocat lundi, qu’elle ne parlerait pas avec ce ministre et qu’elle ne verrait pas non plus son médecin personnel
"Pour l’instant, elle ne veut voir personne, sauf son avocat". (AFP via France Info)
Pour rappel sur les derniers évènements concernant Aung San Suu Kyi :


De toute manière et elle le sait trop bien; ces rencontres- que ce soit avec l'envoyé spécial de l'ONU, ou avec l'officier de liaison de la junte, n'auraient absolument rien changé, ni pour elle ni pour le peuple Birman.
Comme le souligne si bien Benedict Rogers : des visites officielle ne servent plus à rien car Le règne de la terreur en Birmanie nécessite une véritable action de l'ONU


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