Shame on me... Pfff je suis nul en famille royale... La Princesse Anne, la maman de Zara Philips la championne du monde de concours complet, est bien entendu la fille de la Reine d'Angleterre et non pas sa soeur comme je l'ai écrit dans la news précédente... C'est pas gagné pour moi si je veux entrer dans la famille royale... Je vais devoir réviser mes princes et mes princesses...
Bon sinon, me voilà de retour après six jours très sympa à Aix-la-Chapelle où je me suis régalé. Bouquet final de ce séjour, le Grand Prix de saut, dimanche après-midi. Les Français ont fait fort. Roger-Yves Bost sur Idéal de la Loge a même failli rafler la mise. Manque de bol, une tite faute sur le dernier obstacle des barrages le prive de la victoire (succès de l'Américaine Madden). Il n'y a donc toujours qu'un Français vainqueur du Grand Prix du plus prestigieux concours de la planète : Marcel Rozier, vainqueur en 1971. Mais on ne vas pas se plaindre, avec Bost deuxième, Olivier Guillon cinquième et Staut dixième, le résultat d'ensemble est très bon au regard du plateau présent puisque tous les cadors étaient là.
Mais au-delà du côté purement sportif, je tiens à insister sur l'ambiance de cette dernière journée avec 55 000 spectateurs présents dans le stade. En France, le dernier cavalier passé, 80% des spectateurs filent à leur voiture et snobent la remise des prix. Résultat au moment de saluer les meilleurs, les stades sont le plus souvent aux trois quarts vides. A Aix-la-Chapelle, on respecte le champion. Et de quelle manière ! Pour cette dernière journée de compétition, tous les spectateurs étaient venus avec un petit mouchoir blanc. Une fois les cérémonies protocolaires effectuées, tous les cavaliers encore présents reviennent pour une sorte de cérémonie de clôture. Et là, avec la musique qui va bien, tous les spectateurs leur rendent hommage en agitant leur petit mouchoir. Une façon grandiose de les remercier pour le spectacle offert pendant six jours, de les saluer et de leur donner rendez-vous l'année prochaine. Franchement, ça le fait grave comme disent les jeunes.En photo, le stade exclusivement réservé aux épreuves de dressage. On y met à peu près autant de spectateurs que la somme des spectateurs présents en quinze ans de Championnat de France. Et c'était marrant de voir toutes les cavalières en herbe complètement gaga devant la star mondiale de la discipline, Isabell Werth. Même si je n'y connais pas grand-chose (voire rien), je dois avouer que quand les deux meilleurs passent avec leur cheval, ça a quand même de la gueule. Sur certains pas, les chevaux donnent presque l'impression d'être en "lévitation" et de rester super longtemps en l'air (un peu comme Michael Jordan... lol).Je n'y passerais pas des heures, mais il est évident que ça doit demander des heures et des heures de boulot pour réussir à obtenir un tel résultat.
Pour finir ce chapitre allemand, chose promise, chose due voici quelques vidéos. Vous y verrez notamment la cérémonie des mouchoirs du dimanche soir, la fin du parcours de Ludger Beerbaum que j'ai essayé de filmer de façon à montrer le stade, ainsi que les parcours de cross d'Eric Vigeanel et de Pierre-Maris Dubois. Alors n'étant pas Spielberg et ne disposant que d'un petit appareil numérique, merci d'être indulgent... Je vous ai aussi mis un album-photos avec plein de photos d'Aix.
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Il est pas beau notre Roger ? Quelle classe ! Pfff ça m'embête un peu de ne pas avoir pu suivre la finale de Wimbledon. De ce que j'ai lu, ça avait l'air génial. J'ai déjà souvent écrit toute l'admiration que j'avais pour Federer. Le Suisse a encore écrit une formidable page de l'histoire du tennis en égalant Borg avec cette cinquième victoire consécutive à Londres. A seulement 25 ans, Roger totalise déjà 11 titres du grand chelem. Comme Borg et Laver. Plus que trois et il égalera le record de Sampras, autre génie du jeu. Dans L'Equipe de ce lundi, Federer raconte une séance "d'entraînement" où il avait apé la balle avec le Suédois. Imaginez la scène : d'un côté Borg, de l'autre Federer... Incroyable. Impossible de rendre hommage à Federer sans y associer Rafael Nadal. L'Espagnol a lui aussi prouvé s'il en était encore besoi, qu'il est un grand. Pourvu que ces deux lascars nous offrent encore des affrontements de cette intensité.........................................................................................
Un petit mot pour Laetitia. Sois rassurée, le pentathlon moderne a aussi sa place régulièrement sur ce blog. Si Amélie Cazé a connu une saison un peu en demi-teinte because priorité donnée ces derniers mois à ses études (CAPES), elle demeure une belle chance de médaille pour les Jeux, dans un an à Pékin. Excellente nageuse (meilleur temps des Jeux à Athènes), Amélie s'est aussi bien améliorée en course à pied, spécialité qui fut longtemps son point faible. Tout est donc possible si elle réussit à redevenir régulière au tir et en escrime. Pour le dada, ben ça dépend surtout du dada tiré au sort.
Et puis le pentathlon est également mentionné sur ce blog en raison de la reconversion de Sheila Taormina, l'ancienne championne du monde de triathlon et ancienne championne olympique de natation (relais 4x200 US en 96). Encore très à la peine en escrime, la madame, plusieurs fois dans le Top 5 des Coupes du monde depuis deux saisons, sera probablement à Pékin.
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A venir cette semaine sur ce blog, entre autres sujets passionnants, les Championnats du monde longue distance de triathlon et un petit sujet sur la voltige en équitation.