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Livre électronique ou livre papier : lequel est le plus écologique ? (ActuLitté.com)
Publié le 01 septembre 2008 par Oliceo
Les prévisions de vente d'Amazon n'ont pas cessé d'augmenter, et les rumeurs concernant un Kindle 2.0 vont et viennent comme les hirondelles au printemps. Mais si le marché continue de croître, et alors que des firmes arguent que les lecteurs d'ebooks sont plus écologiques, qu'en est-il réellement du papier ? Les ebooks et leur clique de bonnes résolutions sont-ils vraiment plus écologiques ? River Wired vient d'établir un inventaire à la Prévert des pour et des contres. Papier contre électronique Concernant l'impression sur papier, si elle nécessite tout à la fois des produits chimiques et des arbres, ces derniers proviennent de plus en plus d'une source réglementée et d'une culture des arbres intelligentes. Et d'autre part, le papier reste quelque chose de recyclable. Pas à l'infini, mais enfin, contrairement à une idée reçue, les invendus qui finissent au pilon sont bel et bien recyclés . Finalement, on peut dire que plus un livre est lu, plus il est écolo... D'un autre côté, on a des livres qui demandent beaucoup, en terme de qualité d'image, comme les romans graphiques, et donc vont s'avérer plus chers, et donc moins verts... L'énergie, nerf de la lecture électronique Du côté du lecteur de livres électroniques, on arguera qu'ils ont besoin d'énergie. Une quantité délibérément très faible, mais qui ne sera jamais celle du livre... qui ne consomme que de l'huile de coude, à l'utilisation. Et encore... Et si l'industrie recherche encore des moyens d'économiser plus encore sur l'énergie, reste que ce combat risque de ne jamais être équilibré. Quant au recyclage du matériel informatique, il est loin d'être généralisé ou maîtrisé. L'ebook avec DRM : le préservatif de la lecture ? Autre souci, fortement lié à la présence de DRM, les ebooks ne peuvent pas toujours se revendre , contrairement aux livres papier. Même pour une valeur dérisoire, ces derniers trouvent toujours acquéreur, quand l'ebook peut être associé à un seul et unique support de lecture, et devenir inutilisable par la suite. Work in (big) progress Dernière contrainte que décèle le journal : les liseuses n'en sont encore qu'à leurs balbutiements. Appareils encore malhabiles et en pleine réflexion, comme l'est toujours la technologie, on pourrait croire qu'il est inutile d'investir aujourd'hui. Mais alors, quand le faire, puisqu'il est probable que cette technologie ne cessera d'évoluer... Face à la technologie livre papier, qui certes se peaufine, avec des usages plus écologiques, les évolutions ne sont pas franchement démentielles depuis Gutendberg... 50/50 balle au centre ? Alors qu'en est-il ? Tranchera, tranchera pas ? Sûrement pas. Tous les éléments avancés ont une grande part de réalité, et les arguments ne manqueront jamais pour les partisans de l'un ou de l'autre. Et c'est sans compter le côté sentimental que l'on peut accorder aux livres papier, que d'aucuns opposeraient facilement à la froideur du livre électronique. On pourrait également prendre en compte que les lecteurs électroniques permettent de plus en plus de lire les journaux, sous certaines conditions , évidemment, mais seraient en ce sens des objets de convergence plus efficaces... Seule l'utilisation que l'on en fait justifiera de l'investissement dans un lecteur de livres électroniques. À moins que l'on ne soit un jour contraint de basculer définitivement...