Magazine Société
Triathlon._ Désireuse d’accueillir des événements sportifs d’un jour, la ville de Bordeaux vient peut-être de se doter d’une épreuve annuelle nationale de triathlon. Samedi, elle reçoit ainsi, pour la première fois, la quatrième et avant-dernière étape du Grand prix FFTRI, le circuit du championnat de France des clubs d’élite qui s’arrête aussi à Dunkerque, Paris, Beauvais et La Baule. «Bordeaux est une grande ville qui a énormément changé depuis quelques années et qui renvoie une bonne image», avance Michèle Moncerat, membre de l’organisation de cette compétition, pour expliquer un choix dicté par la Lyonnaise des Eaux, son partenaire principal. Et même si aucune convention pluriannuelle n’a été signée entre la Fédération française de triathlon et la municipalité, qui intervient à hauteur de 30% dans le budget global. Le modèle retenu est donc similaire à celui du Tour de France cycliste, soit une carte de villes hôtes revue chaque année. Poussés par les sponsors, les organisateurs pourraient néanmoins être incités à garder les mêmes sites à l’avenir. Déjà, Bordeaux se verrait bien recevoir la même épreuve l’année prochaine, avant l’été. Pour cela, elle doit avant tout faire ses preuves. Plusieurs centaines de spectateurs sont ainsi attendues pour encourager les 200 concurrents, dont une vingtaine revient des Jeux olympiques de Pékin, qui vont enchaîner 1 400 m de natation dans la Garonne, quatre tours de 5 km à vélo dans la zone de Brazza et deux boucles de 2,5 km à pied sur le quai de Queyries.
Guillaume Balout
www.triathlondebordeaux.fr