Le «Médoc» garde la santé

Marathon._ Vingt-quatre ans après sa création, le «Médoc» se vante toujours d’être «le marathon le plus long et le plus lent du monde». Même après une édition olympique qui aura excité les chronomètres. «Notre compétition est tout simplement l’antithèse des Jeux olympiques», martèle Bruno Davin, président de l’association qui organise cette «course» depuis sa création. Avec un record en seulement 2h19 réalisé par un Russe en 1992, il n’a pas à chercher bien loin des preuves à conviction : l’épreuve girondine, qui partira samedi matin de Pauillac, est définitivement celle de la détente et du loisir, rarement celle de la performance. L’exposition médiatique pékinoise pour les disciplines d’athlétisme n’aura ainsi pas eu de conséquence sur les concurrents ou les partenaires d’une manifestation qui clôt ses inscriptions six mois à l’avance. Comme l’an dernier, ce sont donc 8 500 participants, dont 2 500 étrangers, qui sillonneront les vignobles de la presqu’île sur un parcours similaire à celui de l’édition précédente. Et l’organisation simultanée du triathlon de Bordeaux ne devrait guère lui porter préjudice sur la présence du public. «Nous avons une réputation bien assise. Le marathon fait partie des classiques», assure son patron qui attend 55 000 spectateurs. On pourrait vous donner les têtes d’affiche engagées cette année, on vous donnera plutôt le thème retenu : les îles. Bonne inspiration.
GB