"L'essentiel de la révision est due aux mauvaises nouvelles arrivées au deuxième trimestre, où on a eu une croissance négative de -1,2% en rythme annualisé, alors que nous anticipions +0,9%", a expliqué Jean-Luc Schneider, directeur adjoint du département économique de l'OCDE, interrogé par l'AFP.
"C'est une grosse mauvaise surprise et cela nous a amenés à réviser à la baisse la croissance sur la deuxième moitié 2008", a-t-il précisé.
L'OCDE ne prévoit pas de "rebond faramineux" dès le troisième trimestre, et s'attend à ce que la France "croisse très peu pendant les deux prochains trimestres", a-t-il poursuivi.
Il a toutefois refusé de commenter les risques que le déficit budgétaire de la France dépasse la barre des 3% tolérée dans la zone euro, se contentant de dire qu'avec cette croissance réduite les objectifs budgétaires du gouvernement allaient être "plus difficiles à tenir".