C'est le propre de la mélancolie. Une zone de presque confort avec lequel on compose comme dans un refuge emo. Mais aussi parfois une tristesse latente, cachant quelque chose de plus profond. Ou de plus lourd ?
C'est presque tout le temps les deux. Voilà pourquoi il y a "mélan" dans le mot. Comme dans mélanger. Mélanger toute sortes de sentiments.
Quand The Cure a lancé son 14e album studio, le vendredi 6 novembre dernier, nous étions des tonnes à savourer la tapisserie sonore éthérée et solennellement sentimentale qui incluait soudainement l'ancien guitariste de King Crimson et de Bowie, Reeves Gabrels. qui a tout à fait compris la tâche sur un album qui a très certainement plongé tous les Générations X (et bien d'autres) dans un passé joignable uniquement de l'intérieur. Sur le réseau social Threads, c'en était devenu ridicule. Les gens ne parlaient pratiquement que de cet album pendant tout le week-end. Et de l'effet qu'il avait eu sur eux. Parfum gothique lesté de vapeurs de nostalgie.D'un monde perdu. Dès le mardi suivant. Quand les États-Unis ont préféré le prédateur à la Femme comme leader #1. La hantise du nouveau disque des Britanniques devenait trame sonore beaucoup plus sombre. L'Amérique du Nord ne sera plus la même.Le Canada n'est pas en reste. Un abominable avec très très forte insistance sur les trois dernières syllabes du mot abominable, ne mène pas dans les sondages pancanadien, il domine. Et le trop usé gouvernement Trudeau a été toute la semaine un bateau qui prend l'eau avec un capitaine bien seul. Cette caricature de Serge Chapleau résumes brillamment lundi dernier quand Chrystia Freeland, ne voulant pas être associée au déficit qui était pourtant promis au jour 1 du règne Trudeau, et sur laquelle elle a assurément ses empreintes, et excédée des décisions de son chef, a choisi le moment pour quitter la barque.
Car si Pierre Poilièvre est en seado, Justin est en barque. Qui coule. Et l'idée que la pensée conservatrice, l'ignorance religieuse, la haine, avale le Canada comme il est presque promis de le faire, la mélancolie glisse toute seule dans nos flux de pensées. Comment pourrons nous s'en sortir dans un monde d'Elon Musk, Jeff Bezos et de Joe Rogan ? Dans un monde si dégueulasse ? Et je suis un homme ! Je ne peux même pas m'imaginer Femme qui ont un top ten de raisons de s'inquiéter davantage, d'à peu près tout. En commençant par leurs droits. Et la manière dont on les voit et les perçoit. Qui revient au moyen âge.La Presse Canadienne a nommé Piêtre (sic) Poilièvre personnalité médiatique de 2024. Celui qui méprise les journalistes avec un arrogance phénoménale, qui leur ment, qui est à un cheveu mince de chanter le même refrain que son modèle populiste au Sud, et de dire que les médias sont l'ennemi du peuple. Si ce n'est pas déjà fait. Peu importe les critères statistiques évoqués par la Presse Canadienne, sucer la queue de cet olibrius fait honte.
Décourage.
Je crois avoir deviné une autre tuerie scolaire aux États-Unis cette semaine. Au Wisconsin. Il y en a TOUS LES JOURS. J'ai pas trop voulu savoir les détails. Ça donne trop la rage de les voir multiplier par millions les prières, LES PRIÈRES CALISSE!!!!!! quand des enfants, des adultes, sont tués pour rien à coups de fusils.La religion est la PIRE des fictions !!!!!!!!!!!
Ça place la mélancolie à 11 sur une échelle de 10. Les États-Unis sont un pays si malade. On attrape leur grippe.On est si près de valider toutes les fraudes monopolisée par cette limace qu'est PP, ça fait mal juste d'y penser.
Le gouvernement Trudeau, quand il quittera le pouvoir, donc bientôt, aura un déficit phénoménal. En plus de promettre de faire comme son père en endettant le pays quand il est entré au pouvoir en 2015, Justin a aussi eu la pandémie mondiale dans les jambes. Et lui aussi, il a fait ce qu'il a pu devant ce phénomène rarissime . Quand Trudeau quittera, le Canada n'aura jamais été aussi rouge.
De honte.