Journapalm 1948

Par Gui10sto
Essaim de coccinelles aux corps séchés qui craquellent sous la pulpe de ton doigt. Tes mains ont conservé la mémoire de la terre sèche, tes ongles fossoyeurs d’un monde en réduction. Dans ton dos, les troènes qui se meurent et la brûlure du soleil sur ta nuque.
Décembre ne ressemble pas à ce qu’il fut, on traque le calendrier comme s’il s’agissait d’un braqueur au visage dissimulé derrière un masque. Reste les coccinelles sèches qui se décomposent sur le muret que tu as abandonnées juste ici.