Le leader du Modem veut apparaître à la fois comme le pourfendeur n°1 du pouvoir Elyséen omniprésent mais aussi, par voie de conséquence, comme l'alternative lors du prochain renouvellement.
Sur le thème du "il ne fait pas bon s'en prendre aux amis du Chef de l'Etat", François Bayrou dénonce la décision frappant le responsable de la sécurité en Corse qui aurait commis la "gravissime faute" de ne pas avoir su éviter l'occupation de la villa de Chrstian Clavier.
François Bayrou dénonce aussitôt le "fait du prince" au sujet d'une affaire relative à des "visiteurs" eux-aussi inattendus.
Le spécialiste des "visiteurs" rencontre celui de "l'autre pouvoir" et c'est une fois de plus la dénonciation de la "république des copains qui remplace la raison d'Etat".
Il n'est pas sûr que l'opinion suive sur ce terrain. Mais il est certain que cela fait "désordre" que d'imaginer qu'une telle conséquence puisse être engagée sur le champ pour une maison qui a seulement été occupée, sans dommage semble-t-il, alors même que tant de responsables de sécurité sont restés en Corse quand des maisons sautaient ; ce qui est bien plus grave qu'une occupation de locaux.