Blues et morosité s'invitent au bal donné par dépression et inflation
Publié le 02 septembre 2008 par Sarah Oling
Jour de rentrée. Douze millions de "chères têtes blondes" (rousses ou brunes aussi, d'ailleurs!) plus ou moins initiées à cet
eldorado de la connaissance qui les attend, reprennent le chemin des écoliers.
Qu'ont-ils entendu, lu, vu, ces derniers mois? Quel monde leur offre-on? La valse hésitation, plus haut, toujours plus haut, du coût de l'essence, des produits de consommation courante et
autres joyeuses introductions à l'économie de nos sociétés dites modernes?.L'apprentissage intensif de termes qu'ils devraient ignorer, eux qui sont encore dans le plus très vert paradis de
l'enfance?
Quand blues et morosité s'invitent au bal de stagflation... Devant leur éducateur pas très pédagogique mais si facile à convoquer de nuit comme de jour, ils ont assisté à des
débats plus ou moins "fair" entre hommes et femmes politiques jouant pourtant sous la même bannière. Tout ce qui précède sous fond de guerre en Géorgie, de "reprise en main" musclée de nos plus
très alliés russes, de dépréciation permanente des valeurs démocratiques et des représentants élus aux plus hautes fonctions de la République.
Ne serait-il pas temps de songer à laisser à nos enfants un espace d'espérance et de rêve? De leur inculquer le sens des valeurs morales en donnant l'exemple de la droiture et du
respect des règles éthiques ? C'est ainsi avec plus de légèreté qu'ils pourraient aborder les rives de leur vie d'adulte, eux qui sont les bâtisseurs de la société du futur. Qui à défaut
d'être idéale pourrait être plus conviviale et altruiste.