J’ai été très touchée par ce petit livre qui, même si il est destiné aux adolescents à partir de 14 ans, se lit très facilement avec un regard d’adulte. J’ai eu le sentiment que ce petit roman parlait de mes enfants, de moi, de tous ceux qui ont (ou ont eu) un peu de mal à trouver leur place au collège, se sentaient différents. De plus, cette collection est conçue pour faciliter la lecture des personnes dyslexiques, ce qui m’a beaucoup intéressée, grâce à une police de caractère spécifique, un interligne large et un choix de papier adapté. Et effectivement, sa lecture en est véritablement fluide… Marvin a été diagnostiqué à haut potentiel. Il ne peut pas s’empêcher d’exprimer tout haut ce qu’il pense, corrige parfois les professeurs, ce qui lui vaut tout un tas de soucis, et l’isole. Esmée, elle, est autiste et ignore le second degré, ce qui lui vaut également quelques soucis, et l’isole. Ils vont se retrouver tous les deux à occuper le même banc à la récréation, décident de déjeuner ensemble et de rejoindre également ensemble le club de théâtre d’improvisation. Et c’est une révélation !… Je ne m’attendais pas à être émue par cette lecture mais c’est compter sans la finesse d’écriture de Sophie Adriansen qui sait donner une dimension très réaliste aux personnages, comme si nous étions nous lecteurs juste auprès d’eux. La morale de ce livre est bien évidemment que nous sommes toujours plus forts ensemble, que la différence peut être un atout à ne pas négliger et qu’il existe aussi des êtres qui comprennent. Le collège est souvent un passage compliqué où chacun souhaite se fondre dans la masse. Que faire quand c’est impossible ? La solution vient ici de l’initiative d’un professeur de français de créer un club d’improvisation.
Editions Tom Pousse – 29 octobre 2024
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup… 
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble